dimanche, novembre 13, 2011

D'Uzbek à Mirza du 10 de novembre

Mon cher Mirza

La Sarkozie  bruisse  depuis quelques semaines  d'insondables rumeurs aux conséquences  pouvant être funestes. Ses habitants ont en général bonne opinion d'eux-même à la face du monde et  dissertent fort doctement sur les affaires des autres, ils sont fort susceptibles dès qu'il s'agit d'eux-même. Si le grand calife est homme de petite stature, il grand par l'esprit.  Il est  grand également par le tempérament qui  le voit virevoltant sur tout ce qui le touche, déployer ses ailes à  mille lieues au dessus du vulgaire. Phare de la pensée, il sait tout aussi bien concilier les extrêmes, se mêler des  choses simples, réserver également et fort spontanément aux choses populaires  des mots qu'il ne sied point de rapporter ici. Les gazettes à scandales en ont fait  leurs choux gras.
Une telle inconvenance ne convient point en effet  à tout ce qui s'élève. Ceux  de son entourage  pour préserver à tous son auguste personne  organisent à présent,  et Dieu en soit loué! fort méticuleusement ses royales promenades. Maîtres de cérémonies, des banquets, des  spectacles, des mises en scènes et de la délivrance des mots, tous rivalisent à la magnificence   des heureuses sorties  de notre éminence. De pousser l'excellence à choisir parmi ceux de son clan le peuple figurant.
Vois-tu mon cher Mirza, quand on aime tant son peuple il faut s'en protéger. C'est l'un des paradoxes de cette Sarkozie que j'ai, je l'avoue, encore quelque mal à percer.

Uzbek