vendredi, décembre 27, 2013


mardi, décembre 24, 2013

Cibles ou citoyens ?


«Manger son blé en herbe».
Pourquoi une telle réminiscence proverbiale ? Elle nous vient tout simplement à observer les débuts de campagne de Monsieur Kleitz. N'est-il pas déjà en train de justement «manger son blé en herbe», là tout seul ...

Est-il utile de rappeler que les comptes d'une campagne électorale sont strictement encadrés et que par exemple les libéralités de tel supporter particulièrement motivé que l'on voit s'activer dans les coulisses entrent tout à fait et intégralement dans le cadre légal du compte de campagne et cela quelles que soient les formules utilisées.
On le rappelle pour l'avoir dit et aussi s'en souvenir … On rappellera aussi sur cette question quelques exemples nationaux célèbres.

On a déjà noté dans la production de communication très professionnelle du candidat le beau quatre feuilles à l'américaine sur papier glacé, l'autre sur papier cartonné-glacé itou où il est question d'une réunion manalas et le site internet créé tout exprès pour le candidat par une entreprise spécialisée. On ne poussera pas ici la mesquinerie jusqu'à compter les manalas ou à s'enquérir du coût de la location du hall d'entrée du cinéma … mais on attendra quand même de lire en temps voulu les comptes de campagne du candidat dans leurs petits détails. Là où se cache parfois le loup !

Tout s'achète ! Tout se paie ! Tout a un prix !
Vraiment? Dans le monde de l'industrie et des affaires peut-être, souvent. Mais réduire une campagne électorale à une opération de communication ou de marketing est un pari à hauts risques sauf à vouloir transformer explicitement les citoyens en cibles. Il n'est pas sûr du tout que ce soit opportun et gage de réussite.

Bref M Kleitz – ou son supporter principal mais c'est strictement la même chose – a confié son sort de campagne à une agence de Com. C'est tout à fait son droit. Nous avons bien noté la belle qualité formelle des documents. Pour le reste on appréciera en temps voulu.
Le Vide actuel même formellement beau n'est toujours que du vide. Mais bon .

Et puis quand même, on hume ici et là dans tout ce qu'on a lu du candidat une certaine odeur de cuisine traditionnelle voire «alsaciano-traditionnaliste» d'un passéisme assez surprenant. On croit même savoir d'où viennent les recettes auxquelles il lui est sans doute difficile d'échapper.
Le prix à payer en quelque sorte !

N.S. 

samedi, décembre 21, 2013

Retour du train


Vous avez dit retour du train à Guebwiller ? Ah bon ?

Le dit retour nous paraît avoir un bon coup de plomb dans l'aile depuis aujourd'hui avec l' annonce incroyable du Président de la Région Alsace :  20 millions d’euros sont prévus pour la réouverture de la ligne Guebwiller-Bollwiller ! Merci du cadeau Monsieur Richert : vous savez bien ce que cela signifie !

Vous aviez  pourtant annoncé urbi et orbi, à plusieurs reprises et  en grandes pompes il y a 1 an que la somme prévue pour la réouverture de la ligne, qui devenait une des priorités de la Région Alsace, serait de 30 millions d'euros. On ne peut s'empêcher de voir dans le chiffre annoncé  ce jour qu'une manière de jeter le bébé avec l’eau du bain. Adieu tram-train voire même adieu train tout court !

On avait pourtant fini par vouloir y croire au retour du train même si on se disait que Monsieur Richert alors qu'il était pourtant sensé être au fait des choses  en tant que Ministre avait découvert bien tard le dossier et avait même pris des engagements politiques déterminés, ou à l'emporte pièce c'est selon, qui surprenaient bien des techniciens au fait de la question.

Depuis ce matin l’heure n'est plus à l'optimisme pour un projet qui nous tenait pourtant  à cœur. On lui sent comme une odeur d'enterrement .
On attend déjà la prochaine étape : celle où Monsieur Richert  fera le coup banalement  politicien d'essayer de faire porter le chapeau ... au gouvernement socialiste qui baisse les dotations de l’Etat et que ses moyens étant ce qu’ils sont il est  bien obligé de diminuer tous ses budgets. En oubliant de rappeler qu’il aurait pu s’occuper normalement du dossier alors qu'il était Ministre. Mais ces choses là s'oublient vite comme d'ailleurs son échec personnel, et pas celui des socialistes, à l'occasion de son si désastreux référendum.
 
Bref depuis ce matin nous avons comme le sentiment  que ce n’est pas demain que nous prendrons le train à Guebwiller.

Doux rêveurs, amis naïfs qui aimez le train et qui comme nous pensez qu'il est un moyen de transport d'avenir ... vous n'avez sans doute malheureusement  pas fini de rêver !
Ayons aussi une petite pensée pour les quelques un(e)s qui ont voulu surfer politiquement sur l'engagement historique du grand homme qui n'est déjà plus que du vent.

Alex

vendredi, décembre 13, 2013

Beaux sapins et bonnet d'âne

 


Nous avons reçu récemment la réaction suivante d'un de nos lecteurs M G. C. qui nous paraît bien vue et particulièrement fondée.


On voit fleurir depuis quelques mois dans une revue satirique régionale la prose affligeante d'un certain Paul K., alias Polka. Si le Paulo en question a le droit d'écrire des inepties, de les écrire mal et même sans doute de se croire drôle, s'il a aussi le droit de s'attaquer au maire de Guebwiller et de prendre position contre lui et donc pour d'autres ( CQFD ), à l'occasion des municipales qui s'annoncent, il n'a par contre pas le droit à la sottise crasse.

Ses dernières élucubrations particulièrement haineuses contre le maire qualifié de «petit dictateur» entouré de «faux-culs» (rien que ça!) dans un articulet particulièrement affligeant où il ironise lourdement sur le désastre annoncé (par lui) des sapins distribués aux commerçants par la Mairie ( numéro 50 page 24 de la feuille en question ) méritent bien un bonnet d'âne.

Bonnet d'âne quand on voit à quel point le Paulo aveuglé par la haine écrit n'importe quoi, bonnet d'âne aussi pour la belle constance dans le même registre lamentable de sa production articulaire mensuelle.

Chacun peut en effet constater que Noël Bleu 2013 est déjà une magnifique réussite et que les commerçants ont magnifiquement joué le jeu, bien mieux sans doute que lors des éditions passées où «leur» association qui était sensée s'occuper de l'animation des rues durant la période des fêtes traînait singulièrement les pieds. On comprend mieux pourquoi depuis qu'on a vu les vraies motivations de certains du comité, d'ailleurs faciles à reconnaître pour cause d'absence de sapins de la Ville devant leurs échoppes. Ah les petits boudeurs !

Adresse à Paulo:

En fait de désastre mon Paulo, c'est toi qui en es un. Allons ne fais pas cette tête là !

Pour te faire plaisir je me suis amusé à pasticher ici le dernier paragraphe de ton si désastreux article. Pour toi, pour toi tout seul mon Paulo! Regarde.
«La question que beaucoup se posent est de se demander si Popaul n'a aucun conseiller, sa femme, sa maîtresse, un bedeau, un assureur, un bijoutier, un archevêque ou tout autre, qui attire son attention sur la pertinence et l'intérêt de ce qu'il a envie de dire quand il tape sur son clavier de ses petits doigts vengeurs. Il devrait aussi se méfier de lui-même vu toutes les inepties qu'il a déjà produites …
N'est-il donc qu'un petit scribouillard laborieux qui écrit tout ce qui lui passe par la tête sans réfléchir et sans même demander l'avis de ses proches ou alors n'est-il entouré que d'imbéciles qui l'encouragent à continuer d'écrire dans le seul but de le laisser écrire des conneries?»

Adieu mon Paulo. N'oublie pas de décorer ton sapin et JOYEUX NOËL !

mercredi, décembre 11, 2013

Alain Grappe : équilibrisme et grand écart

 

Le président du Conseil Général Monsieur Buttner vient de se fendre récemment d'un courrier, cosigné par le Conseiller Général Grappe (on l'a bien noté), où il appelle les maires et adjoints du département à manifester contre le projet de découpage cantonal envisagé par le Ministère de l'Intérieur.
Au menu de cette manifestation une présence, avec ou sans écharpe, à une séance publique du Conseil Général, une invitation à faire délibérer les Conseils Municipaux selon un projet de délibération modèle fournie par lui et enfin sollicitation d'un courrier de soutien transmis à ses services.

Ce que Monsieur Buttner appelle «vision ambitieuse pour notre département» n'est à le lire que le maintien du statu quo. Classique pour un conservateur.
Ce que Monsieur Buttner appelle «argumentaire» n'est en réalité qu'une lourde – dans tous les sens du terme - charge destinée à effrayer (!) les élus des petites communes de se voir dépouillés de certaines de leurs prérogatives. Pour faire son grain Monsieur Buttner joue les uns contre les autres en l'occurrence les champs contre les villes et comme il y a forcément plus de maires des champs que de maires des villes on voit déjà les statistiques... Un grand classique de politique politicienne.

Pour ce qui nous concerne notre « attachement à une vision territoriale équilibrée, respectueuse de l'ensemble des collectivités territoriales et soucieuse de l'intérêt de tous nos concitoyens » comme le dit si bien M Buttner, nous pousse justement à souhaiter le nouveau découpage pour notre nouveau canton.

. Le nouveau canton avec un conseiller et une conseillère sera une manière de faire avancer la parité hommes-femmes que l'UMP freine des quatre fers
. Le nouveau canton de l'ordre de 40000 habitants sera de bon format numérique
. Le nouveau canton correspondra bien à un bassin de vie réel, cohérent et ayant du sens
. Le nouveau canton correspondra aussi exactement à la communauté de communes actuelle. Il pourra ainsi s'appuyer sur une longue expérience d'intercommunalité

Bref le nouveau découpage prévu par le Ministère de l'Intérieur est une excellente chose pour notre territoire.
Certains maires directement concernés du secteur, toutes tendances politiques confondues, interrogés dans un récent article de presse ne s'y sont pas trompés et se sont tous déclarés favorables au nouveau découpage cantonal, avec en particulier ... le maire d'Orschwihr et Conseiller Général Alain Grappe !
Oui le même cité plus haut et en même temps cosignataire du courrier indigné de Monsieur Buttner !
Favorable à Guebwiller, défavorable à Colmar. Ainsi vont les choses ...
De l'art du grand écart en politique ! Un grand classique encore.

L'expérience montre qu'en général, même si les artistes qui se livrent à l'exercice font preuve de grande aisance ou de grande souplesse, le public en l'occurrence les citoyens / électeurs ne l'apprécie que très modérément. On attend donc de voir comment Monsieur Grappe se rétablira.
Il trouvera sur le sujet quelques réponses, habituelles et classiques.. Tout à fait politiciennes aussi.


NS

dimanche, décembre 08, 2013

Uzbek à Mirza du 5 des calendes du mois de fin d'année



Figure toi mon cher Mirza que je viens d'être témoin de chose à peine croyable ce jour de la semaine qu'ils appellent dimanche.

Le calife d'ici dont j'ai déjà parlé organise chaque année grande fête des lumières pour le plaisir du peuple et faire savoir partout les mérites de sa ville. Il veut la faire connaître, la veut plus attractive et ainsi l'enrichir pour le bonheur des gens. C'est grand bouleversement d'avec le précédent.

C'était donc grande fête cette journée d'avant hier. Les rues grouillaient de peuple, un océan de têtes jusque dans les ruelles. Des sourires partout, plaisir d'être ensemble. C'était fête de lumières, de saveurs et d'odeurs avec les bruits de vie et ambiance fraternelle comme il y a au pays. Je voyais Ispahan et la fête du Kefir. C'est te dire mon bonheur.

Sur chacun des immeubles, qu'ils appellent églises, il se fit projections d'images colorées d'une nouvelle invention de grande technologie qu'on dénomme mapping. La chose est toute neuve. Il n'y en a point en Perse et fort peu par le monde.

Les opposants du calife qui voulaient se montrer au milieu de la foule faisaient sourires figés et montraient peu d'ardeur à taper dans leurs mains qui sont youyous d'ici. Ils enrageaient sans doute à voir le grand plaisir de toute la populace et à imaginer le bonheur du calife.
Ils cherchèrent revanche sans beaucoup de succès dans une table à médire annoncée pleine rue dans le jour qui suivit mais qui ne se fit pas pour raisons point dicibles ou offrant chocolat et petits gâteaux doux pour appâter les gens comme on fait des enfants.
Celle à cheveux au vent (*) qui veut se distinguer avait anticipé avant veille en conseil de notables où elle a son divan. Elle qui prêche rigueur et grande austérité et voit dans toute fête funeste badinage, poussa sa diatribe comme à son habitude pour trouver que le coût était de son avis beaucoup trop élevé. Ce ne furent que sourires du côté des anciens hormis fracas de mots avec mâle assurance d'un de ses ennemis trouvant la vertueuse tout à fait démagogue. Les gazettes relatèrent.
Le calife d'ici fait preuve en toute chose d'un esprit fort curieux. Il pense que le nouveau apporte grande force et aussi bénéfice pour le bonheur commun.
Il prend ainsi parti de nouer amitié avec tous qui font preuve d'esprit, qu'on appelle créateurs, inventeurs ou artistes dans le langage d'ici. Le peintre des images qui est de grand renom et fut souvent lauré a conçu son spectacle par pure sympathie pour son ami local.
J'appris également par celui qui m'héberge qu'un potier de renom (**) offrit tout récemment une œuvre de grand prix au Musée de la Ville pour la même raison.

Il est grand travailleur pour le bonheur des gens comme le fut chez nous le regretté Rachid. On le voit au bureau dès heures matinales et repartir de nuit dans ses appartements qui jouxtent son étude. Il consacre son temps sans trêve ni repos à l'intérêt de tous et n'hésite pas pour certaines affaires à courir les chantiers avec les ouvriers. On l'a vu m'a-t-on dit avec ses personnels pendant deux nuits durant être sur le chantier de la fête aux lumières jusqu'à heures d'aurore. La chose n'est pas courante et mérite qu'on la sache.

J'ai choses à dire encore sur cette grande fête tant elle me fit émotion et garde quelques traits pour un prochain courrier. Je t'y relaterai jusque dans le menu.

Y penser me réjouit et apaise la tristesse qui me survient parfois quand je pense au pays.

Je t'embrasse mon cher Mirza, mon très cher ami.

Uzbek

(*) KEFRAYAN littéralement cheveux visibles en moyen haut persan. Nous avons opté ici pour la traduction de Johnson généralement considérée comme plus «romantique» mais sans doute aussi plus imagée et dynamique.

(**) Uzbek veut parler ici du célèbre céramiste Gilbert Portanier qui vient de faire don d'une de ses œuvres magistrales au musée Théodore Deck pour remercier la Ville de l'accueil qui lui a été réservé.


vendredi, décembre 06, 2013

Nos recettes des municipales


 Aujourd'hui les Mannalas de Francis Kleitz.
 
Concevoir, organiser et conduire une campagne électorale est sans doute toujours une subtile cuisine électorale.
Chaque candidat y va de ses ingrédients, de ses trucs, de ses secrets et de ses effets de surprise pour réussir et bien sûr donner une saveur originale au produit qu'il veut présenter. On a déjà connu les buvettes itinérantes de William.
M Kleitz qui y va dans un style carrément traditionnel vient de se fendre d'un nouveau tract sur re-beau papier glacé où il convie les chalands à une réunion autour « d'un bon chocolat, vin chaud et Mannalas ». Ça sonne comme un film italien de la belle époque «Pain amour et fantaisie» mais ça n'a, vraiment mais alors vraiment, rien à voir ...
Sa photo paraît même en boule de Noël (!) au milieu d'autres délicatement disposée sur quelques branches de sapin et en écho à un mannala bien dodu qui telle la madeleine de Proust donne envie d'y croquer pour retrouver les souvenirs de son enfance forcément heureuse.
C'est seyant et donne une ambiance chaleureuse.

On a pris ses renseignements sur le bonhomme pour apprendre qu'en Alsace et en Moselle les Mannalas sont liés à la célébration du jour de la Saint Nicolas dès le XVI ème siècle nous disent les historiens. Ces brioches sont censées représenter saint Nicolas ou les trois enfants sauvés par le saint.

Les Mannalas font partie des pains dits de Saint-Nicolas dont les plus connus sont les Manalas ou Mannele ou Schnackle ou Labkueche et autres lackerle et Basler Läckerli. Ils étaient jadis en forme de cheval, de porc de poule, de lapin ou de démon qui avaient alors un pouvoir d'exorcisme. Il fallait à tout prix chasser les menaces de l'hiver, conjurer le sort, donner à la pâte quelques brins de ce strohnickel qui ramassait dans les champs l'esprit du grain de l'année suivante.

On voit à quels avatars on a échappé et, chacun gardant ses secrets,on ne révélera pas ici où trouver le strohnickel en question.

Mais comme nous ne sommes pas bégueules nous offrons à nos visiteurs la véritable recette des mannalas la seule, la vraie, bien de chez nous (merci à Mikaboum!) en attendant déjà impatiemment le prochain tract de M Kleitz qui saura nous enchanter de bredalas ou encore plus savoureux de la bonne nouille alsacienne aux œufs. Bien de chez nous elle aussi !
Déjà un bien beau programme.

http://mikaboum.canalblog.com/archives/2007/12/05/7132235.html
 
Alex


mercredi, décembre 04, 2013

Manalagora

 
« Stand à la foire Saint-André » annonçait en grandes pompes (funèbres?) notre ami William dans sa pétillante annonce en place royale du journal l'Alsace de ce dernier samedi. Au delà du café et du vin chaud dont il a une grande expérience on attendait de la découvrir cette si mystérieuse « caméragora » sensée attirer l'intérêt et les foules.

On était même bien disposé voire d'humeur badine prêt à «Rêver pour Guebwiller demain» puisque tel était le programme. Pas souvent en effet qu'on fait du rêve un sujet de campagne !

Malgré plusieurs passages aux horaires indiqués devant la Bijouterie Dotter (pub), espace dégagé sans sapin de la Ville, belles affiches en vitrines annonçant des travaux. Point de doute sur l'endroit.
Mais de café, de vin chaud, de membres de l'association, de William ou du stand annoncé, point. Le temps était pourtant propice. Les chalands circulaient.

On se pose des questions comme en un tourbillon. Il en vient et des pires.
Promesse pourtant basique non tenue qu'en sera-t-il des grandes? Amateurisme? Inexpérience? Incompétence? Zizanie à l'interne? Superficialité? Peur de la concurrence ? Déroute technologique? Accablement devant la petite leçon de la veille? Manque de temps?

On entend ici comme des ricanements «Ma qué encore loupé!» et on suggère de revoir le concept. Peut être que du côté des mannalas, C'est sans doute plus classique mais en revisitant  : Manalagora ça sonne bien !
On attend bien sûr avec grand intérêt les bonnes explications et la prochaine péripétie

Alex

lundi, décembre 02, 2013

Machine à perdre (2)

 

On se délecte à voir l'angoisse qui étreint nos amis de la droite locale qui prétendent aux affaires.

Au «Catherine Troendlé en appelle à l'union à Guebwiller» paru dans la presse répond illico et comme en écho un communiqué «L'UDI en appelle aussi à l'union à Guebwiller».

Les têtes des listes locales UMP et UDI «dont on parle» font donner les poids lourds de leurs partis respectifs pour essayer d'éviter la débâcle annoncée. Leur seule issue : politiser leur campagne. En général on sait que ce genre de positionnement marche très fort pour les municipales! Mais ont-ils un autre choix?

On s'amuse, comme les journalistes, à relever les objurgations vertueuses et les belles formules creuses de nos deux «éléphants» qui passent normalement les couverts et on sourit quand ils évoquent «les problèmes d'ego à dépasser ». Doux euphémisme quand on connait les haines cuites et recuites qui nourrissent les uns et les autres.
On entend le grand Jacques : «Faut vous dire Monsieur que chez ces gens là on ne s'aime pas Monsieur, on ne s'aime pas ! »
Or chacun sait bien que s'unir, se marier, ou seulement vivre ensemble quand on ne s'aime pas ça ne marche JAMAIS. Un mariage, simplement d'intérêt ou de raison, tourne forcément tôt ou tard au divorce.
Et ici tous les ingrédients sont bel et bien réunis !

Au titre des curiosités on apprend que M Dotter qui fait de son obstination une vertu, se présente toujours comme «membre de l'UDI engagé aux côtés de William Pralong» alors que Mme Dehestru est elle «investie comme chef de file par l'UDI» et parée de toutes les qualités (en réalité le handicap d'avoir toujours tout perdu).
UDI-ci, UDI-là ! Le particule a la caractéristique d'être partout c'est dire sa consistance. Tel un cachet effervescent, d'apparence solide quand il est dans son tube mais se délitant en milliers de bulles dès qu'il est confronté à l'eau du réel jusqu'à en disparaître.

On en viendrait presque à plaindre William quand on voit la galère dans laquelle il s'est engagé et M Kleitz qui regrettera sans doute bientôt le temps béni du vin chaud et des mannalas.

NS


Petit florilège – sans rire - de paroles qui vont beaucoup aider:

C Troendlé
«réunir la droite et le centre … pour reconquérir Guebwiller … cette cité endormie qu'il faut secouer» (Nous voilà prévenus. Les Guebwillerois vont être secoués!)
«ce n'est qu'ensemble qu'on arrivera à relever ce défi» (Ça c'est bien dit)
«l'engagement à ne pas augmenter les impôts» (Mais oui c'est bien sûr)
«Je rencontre souvent JM Bockel et F Hillmeyer. Nous allons travailler à une investiture commune UMP-UDI» ( Bravo!)

JM Bockel et F Hillmeyer
«L'UDI 68 appelle également de ses vœux une liste d'union et de large rassemblement de la droite , du centre , de personnes de la société civile ( C'est bien dit là aussi)
«proposer en mars prochain une autre voie aux Guebwillerois» (Très bien)
«pour réussir ce rassemblement le temps est venu … de s'asseoir à une même table pour créer les conditions d'un tel rassemblement» (Très juste)
«proposer aux Guebwillerois une alternative bénéfique» (Bravo)
«Pour autant il ne s'agit pas de faire de la question de la tête de liste un préalable aux discussions, cette question ayant vocation à être tranchée au sein de la liste d'union, mais d'avoir la volonté de soutenir le principe d'une représentation équilibrée des sensibilités de la société guebwilleroise et surtout de proposer pour Guebwiller un projet ambitieux mais réaliste pour faire du prochain mandat municipal celui du renouveau» ( Alors là c'est tout simplement parfait. Je dirais même plus tout simplement farpait )