jeudi, mai 30, 2013

Les inséparables 1



    
Ces deux là vont en couple. Nous les connaissons bien. Ils poursuivent la victoire et se veulent  grands stratèges.
  On les a vus récemment faire  paraître  dans la presse  un communiqué  en faveur du OUI deux jours avant la date des élections pour profiter de la dynamique d'une victoire annoncée,  et PATATRAS !  se fendre  illico d'un communiqué de la plus belle langue de  bois pour gloser sur les causes de l'échec … des autres. 
  Quand on est peu de choses politiquement  il est essentiel de paraître dans la presse. On sait comment et dans quelles conditions  ils se sont précipités pour créer  la section locale de l'UDI, avoir pignon sur rue, faire la nique à l'un ou l'autre sur ce segment et aussi  avoir accès aux relais des journaux. C'est malin, c'est rusé et  cousu de gros fil à tel point que dit-on leur label est en cause. Il y a semble-t-il des mécontents!
D'ici à ce qu'on les retrouve indépendants-centristes ou  centristes-indépendants. Ou alors peut-être de retour dans la liste à Rebmann ou plutôt sur la liste commerçants-UMP ? Quoiqu'il en soit c'est cadeau assuré.
  On se rappelle leur engagement loyal dans la liste du maire lors des dernières  municipales et, deux ans après, leur tout aussi loyale trahison sous des prétextes futiles. Puis l'un des deux, ô divine surprise!, candidat aux élections cantonales.
On se rappelle aussi qu'il a beaucoup marché. A défaut de victoire c'est bon pour la santé ! 
  Entrisme, manœuvres, manipulations, coups tordus en tous genres ce sont des spécialistes  … On en aurait ici beaucoup à raconter.

  Gardons en sous le pied et  attendons la suite ...

AT



dimanche, mai 26, 2013

Réponse à Monsieur Dotter.



Vous m'avez attaqué directement et personnellement dans une «Tribune libre» du dernier numéro du GUEB, la revue municipale de la Ville de Guebwiller. Sans doute vous y croyez vous drôle.Vous n'y êtes que risible.

Vous ironisez d'abord sur mes relations d'amitié avec Denis Rebmann en pensant certainement l'atteindre. Je ne me permets pas d'ironiser sur celles que vous paraissez entretenir avec M Bingert.

Vous prétendez ensuite, de façon cinglante croyez-vous, tailler en pièce «mes beaux projets» culturels.
Je note simplement que tous les chiffres que vous donnez sont faux et vous le savez: cela s'appelle mentir. Vous appuyez ensuite votre absence d'argumentation sur ces chiffres mensongers, cela s'appelle faire preuve de malhonnêteté intellectuelle.
Rien que cela vous disqualifie.
Je relève accessoirement et au passage la pauvreté et les déficiences de votre écriture alors que vous prétendez me donner des leçons de culture.

Vous ironisez encore sur ma personne et mon ancien métier. Je vous fais observer que je n'ai jamais fait de même sur la vôtre pas plus que sur votre métier d'horloger-bijoutier.

Et vous terminez par une formule éculée que vous voulez décisive votre «règlement de comptes» avec moi. J'avoue ne rien comprendre. Sans doute en effet ne réglez vous de comptes qu'avec vous même. «Usse fix, inne nix»: je ne vous le fais pas dire.

Ne comptez pas sur moi pour entretenir la polémique. Je ne tomberai pas dans le piège grossier que vous me tendez avec votre comparse habituel. Nous n'avons sans doute pas la même manière de concevoir l'action politique. Polémiquer ne m'intéresse pas. Je n'en ai pas besoin pour exister. J'ai bien mieux à faire.


Bernard Laplagne

vendredi, mai 24, 2013

Cinq fautes zéro !


  Nous avons vu apparaître récemment au zénith de la littérature électorale une «chose» assez difficile à identifier, sans doute  de l'espèce  pamphlet, peut-être dans  une version de débutant  que nous qualifierons ici de «pamphleteau» pour oser un néologisme. En tous cas c'est sûr, elle est  revendiquée de façon vengeresse par Denis Dotter, l'un de deux de l'UDI. 
Le précité  prétend y tailler en pièces le premier adjoint Bernard Laplagne.
Nous croyons savoir que l'intéressé lui répondra tout prochainement.

  En guise de pamphlet la chose apparaît cependant, comment dire, un peu «juste». Le style manque de panache. On y trouve  des lourdeurs et même des maladresses. Elle  souffre en tous cas de grosses déficiences.
 
> Pour  l'orthographe 
- «coûté», «coûteuse», «coûte» avec  des accents circonflexes comme dans la question «Combien coûte cette montre?»
-  pour «La Fontaine», c'est en deux mots. Il s'agit bien de  Jean le fabuliste et pas d'Oskar l'ancien maire de Sarrebruck
- «1 million» ne prend pas d' S puisqu'il est singulier
- «Usse fix, inne nix» s'écrit ainsi et pas autrement. Le titre de l'événement  était tiré d'un proverbe alsacien  dont  la graphie est constamment  attestée depuis le «Wörterbuch der elsässischen Mundarten par Ernst Martin & Hans Lienhart (1907)».  On rappellera à Monsieur Dotter qu'en phonétique le S entre deux voyelles doit être doublé pour ne pas se sonoriser. Mais sans aller jusque là, plus simplement, lui aurait-il suffi de copier sans faute.

> Le bon usage des majuscules montre qu'on a, ou pas, le sens de la notion de phrase. Monsieur Dotter est en ce domaine également des plus approximatifs.

  La forme étant  comme chacun sait affaire de politesse, de respect du lecteur, révélation aussi d'un niveau de culture on conseillera à Monsieur Dotter de mieux écrire avant de vouloir faire du style.

AT

mercredi, mai 22, 2013

Amis visiteurs, d'ici, d'ailleurs, d'en face




 La petite équipe du blog remercie très chaleureusement M Denis Dotter, conseiller municipal,  qui au nom des deux encore de l' UDI vient de faire une belle publicité  pour notre site à travers le communiqué, fort délicat au demeurant, qu'il a fait  paraître dans la rubrique Les tribunes du dernier numéro du GUEB, la revue municipale de la Ville.

 Elle salue tout particulièrement ceux de nos visiteurs qui arrivent pour la première fois chez nous grâce à lui et espère qu'ils continueront de nous rendre visite  régulièrement pour connaître les tenants et aboutissants de ce qui se trame ici, ailleurs, en face...
 Oui vraiment un grand merci à lui. Ici nous l'aimons déjà !

 Notre ami Bernard Laplagne lourdement et grossièrement mis en cause est impressionné par la somme des sottises proférées par M Dotter et le niveau misérable des attaques dont il est l'objet qui ridiculisent totalement leur auteur.
 Nous lui ouvrons bien volontiers nos colonnes.

L'équipe du blog


mardi, mai 21, 2013

Une pétition



Suite au vrai-faux courrier des lecteurs publié par le journal l'Alsace nous avons reçu la vraie-fausse pétition suivante d'un groupe d'habitants de la rue de l'électricité.

Cher monsieur le Maire,

  Ne croyez pas la lectrice du bout de la rue qui ne cherche qu'à vous nuire. Les pétitionnaires sont très heureux de votre initiative.
  Depuis quelques jours nous connaissons enfin la paix, le calme, le silence, le bonheur. Plus de voiture à passer dans la rue. Nous pouvons maintenant entendre jusqu'au chant de oiseaux depuis nos terrasses. «Dis papa il y a aussi des oiseaux chez nous ? » disait l'autre jour un enfant émerveillé.
  Merci d'avoir informé tous les Guebwillerois par des articles précis et bien informés des nuisances qui sont les nôtres dues aux 6000 véhicules/jour qui nous assaillent.
Il est vrai que les ouvriers de l'entreprise MADER sont très courtois et travaillent bien. Pourriez-vous intervenir auprès de l'entreprise pour qu'ils travaillent moins vite afin  que la rue reste interdite aux véhicules le plus longtemps possible?
  Contrairement à ce qu'affirme la lectrice qui ne cherche qu'à vous nuire,  l'accès au Mac Donald est toujours possible. Pour ce qui est du Domaine de Beaupré, qui quand même ne draine pas les foules, l'accès exclusif par l'allée des marronniers  aurait quelque chose de plus majestueux, de plus seigneurial qui ne manquera pas de plaire au propriétaire qui saura sans doute se montrer compréhensif.
  Serait-ce trop vous demander d'envisager d'étendre la trame verte à la rue des larrons pour apporter la sécurité aux centaines de collégiens, piétons et cyclistes, qui l'utilisent chaque jour ?
  Nous pensons aussi qu'il faudrait  interdire le trafic de transit dans  la rue de l'électricité et nous vous remercions d'avoir très diligemment fait installer un radar avertisseur de vitesse suite à votre dernier passage chez nous.
Nous savons que nous pouvons compter sur vous.

Les pétitionnaires


P.S. Nous apprenons de source sûre que contrairement à ce qu'affirme la lectrice du bout de la rue qui ne cherche qu'à nuire  les établissements Mac Donald et Domaine de Beaupré ont bien été avertis en temps utile par les services de la ville des travaux envisagés. Nous savons même que les habitants de la résidence de la Prairie ont été informés précisément de la nature des travaux par des plans affichés il y a plusieurs jours dans les cages des escaliers leur bâtiment. Sans doute par un voisin de  palier de la lectrice du  bout de la rue qui ne cherche qu'à nuire !

jeudi, mai 16, 2013

A gauche et à droite, ça boite, ça boite ...



Juste pour se changer les idées une petite chose peu connue. Elle est de Gustave Nadaud et a été chantée de façon superbement claudicante par Georges Brassens


            Le roi boiteux

Un roi d'Espagne, ou bien de France, 

Avait un cor, un cor au pied;

C'était au pied gauche, je pense;

Il boitait à faire pitié.



Les courtisans, espèce adroite,

S'appliquèrent à l'imiter,

Et qui de gauche, qui de droite,
 
Ils apprirent tous à boiter. 



On vit bientôt le bénéfice

Que cette mode rapportait;

Et, de l'antichambre à l'office,

Tout le monde boitait, boitait.



Un jour, un seigneur de province,
 
Oubliant son nouveau métier,
 
Vint à passer devant le prince,
 
Ferme et droit comme un peuplier.

 

Tout le monde se mit à rire,

Excepté le roi qui, tout bas,

Murmura :"Monsieur, qu'est-ce à dire?

Je vois que vous ne boitez pas"



"Sire, quelle erreur est la vôtre !
 
Je suis criblé de cors; voyez :
 
Si je marche plus droit qu'un autre,

C'est que je boite des deux pieds."

Elle peut s'écouter ici