Fuites...

Nous évoquions récemment l'aspect «panier percé» du programme de la liste de M Kleitz. En fait il n'y a pas que son programme qui soit percé : les infos concernant la liste fuitent de toutes parts depuis quelques jours que ça en devient gênant. Y aurait-il là incontinence ?

Chaque jour apporte son lot d'infos qui coulent et s'écoulent par toute la ville. Difficile d'y échapper.

Pas très sérieux tout ça en termes de crédibilité pour des gens qui ont l'ambition de venir aux affaires.

La fuite du jour est le nom des adjoints. La distribution des postes est déjà faite : les maroquins sont distribués.

Ça s'appelle Vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ou encore tirer des plans sur la comète !

Ça fait aussi mauvais genre que de poser ainsi en préalables les ambitions personnelles et cela laisse mal augurer de la volonté réelle de gérer de façon désintéressée les affaires de la cité.

Donc la fuite du jour nous donne le gouvernement ci-dessous :

1 F KLEITZ maire

2 V GROSCLAUDE 1ère adjointe

3 D BRAUN adjoint aux finances

4 B ROULOT adjointe à l'action sociale

5 C MULLER adjoint technique

6 I SCHROEDER adjointe

7 T MECHLER adjoint à la culture

8 C GRAWEY adjointe à l'enseignement

9 D LOSSER adjoint aux sports

10 CHAVIGNY ou S ZIMRANI conseiller délégué *

11 JM ROST adjoint aux associations et aux anciens combattants

On attend le démenti et pour le * on expliquera la manip à l'occasion..

Alex

Quelques précisions

Nous avons reçu récemment copie du mail par lequel M Michel Ruh fait part à M Kleitz des raisons pour lesquelles il quittait sa liste.
Bien que ce mail n'ait stricto sensu aucun caractère confidentiel, son auteur y annonçant vouloir «faire savoir dans son entourage les raisons de son départ», nous avons néanmoins décidé, après discussion, et eu égard en particulier à certaines formulations «imagées» de ne pas le mettre en ligne.
Nous nous contenterons d'indiquer ci-dessous les principales raisons avancées par Monsieur Ruh pour expliquer sa décision.
La petite équipe du blog


Les raisons avancées par Monsieur Ruh :

- le dernier tract fait la part exclusive et trop belle à M Kleitz en oubliant les colistiers («Aux municipales on ne vote pas un homme mais un conseil municipal»)
- la part faite au dialecte alsacien le «met mal à l'aise» («c'est faire fi de tous les électeurs» ne parlant pas alsacien)
- les orientations générales sont mauvaises («Tu as tout faux»)
- M Kleitz se laisse trop «influencer» par un chef d'entreprise qui finance sa campagne, «qui rêve de la Mairie» et «qui donne des ordres à tout le monde».

Le projet des courants d'air

Nous notions ici la banalité et la confusion des propositions pour Guebwiller de la liste de M Kleitz.

Le dernier tract qui annonce le programme continue dans les travers des précédents : approximations, heureuses généralités, propositions hors sujet traduisant toutes une parfaite méconnaissance des réalités de notre ville.

Proposer ce qui existe déjà, proposer ce qui a été mis en place par Denis Rebmann, proposer des choses qui ne sont pas dans les attributions du maire ou même proposer ce qui de toutes façons figure dans ses obligations légales … c'est fort !

Comme si ses auteurs étaient incapables de sortir des ornières dans lesquelles ils se trouvent. Comme si ses auteurs ne savaient tout simplement pas ce qui se passe exactement dans notre ville !

Cabinet de quelques curiosités :

Pour L'Art et la Culture on note que les propositions reprennent exactement les grandes lignes la politique culturelle actuelle. On a bien noté aussi que la création annoncée d'un espace culturel est faite au conditionnel !

Pour l'action sociale c'est comme si les rédacteurs ignoraient tout des actions menées par les services de la ville en général et celles du CCAS en particulier. Pour les handicaps le diagnostic a été fait depuis belle lurette, le partenariat avec les associations d'aide est en route depuis des lustres etc ... On a bien noté aussi que la photo d'illustration montrait l'épicerie solidaire, une réalisation … de Denis Rebmann.

Périscolaire, enfance, jeunesse. Il suffit de consulter le site internet de la ville pour voir l'importance du périscolaire dans la politique actuelle. Il suffit d'avoir lu les dossiers d'information de la COMCOM pour apprendre que la compétence «petite enfance» est de son ressort exclusif et que le responsable de ce dossier en est … Denis Rebmann. Qu'accessoirement les travaux de constructions de deux nouveaux multi accueils pour les tout petits vont démarrer dans les semaines qui viennent.

Le sport, un pôle d'attractivité pour la ville. Jamais le sport n'a été autant soutenu que ces dernières années. Monsieur Kleitz ne sait sans doute pas que les vestiaires du stade ont été mis aux normes et les façades repeintes pour un montant de 100000 euros, ce qui n'avait pas été fait depuis au moins 30ans, que pour la réfection de la piste d'athlétisme une déclaration d'intention préalable de principe a été voté en Conseil municipal pour engager le dossier de subventions etc ... Par ailleurs Monsieur Kleitz n'a-t-il donc jamais assisté aux multiples manifestations sportives grand public organisées en ville depuis 6ans ?

Pour ce qui est de l'emprunt toxique Dexia on rappellera inlassablement que cet inestimable cadeau fait à la Ville est dû à l'équipe Weber/Vonthron dans laquelle figurait l'adjoint Rost de la liste Kleitz actuelle, et que la «reprise de la négociation» promise par Monsieur Kleitz montre une méconnaissance absolue et totale du dossier.

PLU, rythmes scolaires … beaux exemples de ce qui est déjà entrepris et qui de toutes façons doit se faire légalement.

La réfection des voieries est en effet une telle urgence qu'elle nécessitera la mise en place d'«un plan … accompagné de travaux de rénovation de différents réseaux ...en tenant compte des possibilités financières de la ville  et des recettes extérieures» (sic). Autant dire que «l'action rapide» annoncée risque de durer un moment.

On a aussi bien noté que « la relance de l'activité économique dans la vallée de Guebwiller » (re-sic) par M Kleitz passera par la mise en place au préalable d'un certain modèle allemand càd qu'elle risquera sans doute de prendre également un certain temps.

On ne voit pas d'ailleurs en quoi une expérience internationale – dont la liste Kleitz n'a pas l'exclusive - pourrait être un «plus» quelconque. Sans doute vaut-il déjà mieux commencer par simplement mieux connaître le contexte local.

On est franchement scandalisé par l'aveu que l'un des multiples atouts du candidat serait «ses relations professionnelles» ! Une municipalité de l'entre-soi, une municipalité de notables, de relations inter-personnelles, de carnets d'adresses, d'aimables connivences comme au 19ème siècle sans doute ? « Oui not' Monsieur, Oui not' bon Maître  !» comme dans la chanson de l'immense Brel?

Le rédacteur s'est-il bien rendu compte de l'énormité qu'il avait écrite là ?

Bref nous avons le regret de constater sur ces quelques nouveaux exemples que ce que propose M Kleitz n'est pas sérieux. C'est de l'ordre du plus parfait amateurisme.

Son projet n'est qu'un panier percé, un projet de courants d'air.

L'«alsacien bâtisseur» enfonce des portes ouvertes. Eh jo amel ! S'esch halt a so !

NS

Je, tu, ils … démissionnent !

 

Nous avons noté à plusieurs reprises ici que ça se déglinguait du côté de la liste à William.

Nous avons confirmation de ce que nous savions. On racontait en effet depuis quelques jours que M Claude Arnold avait démissionné de la liste à William « pour cause d'incompatibilité » avec M André Castelan. On vient d'apprendre que le dit Castelan avait lui aussi démissionné , «pour des raisons personnelles et imprévisibles» Tu parles !

Donc deux photos à changer sur le prochain tract à William. Ça va encore faire des frais !

Un bonheur ne venant jamais seul on a aussi appris de source sûre que la liste Kleitz était elle aussi frappée d'une démission et non des moindres. Celle de M Michel Ruh qui, dit-on, n'est pas content, mais alors pas content du tout de «ce qui se trame dans les coulisses » de la liste de « l'alsacien bâtisseur ». Le mécontent promet de faire connaître dans son entourage les raisons de son départ.

On se propose ici de l'aider sans aucune retenue en tenant son mail explicatif à disposition.

Tout cela peut prêter à sourire mais est surtout révélateur de la très grande fragilité des listes Kleitz et Pralong. Ça commence à faire vraiment très grand désordre pour des gens qui prétendent gérer la ville.

NS

Restriction mentale

Nous dénonçons et continuerons de dénoncer ici avec une constance qui ne faiblira pas un certain nombre de spécificités de la liste de M Pralong.

On a vu ainsi successivement l'instrumentalisation d'une bonne partie du comité de l'association des commerçants à des fins politiciennes, la pantalonnade de Messieurs Bingert et Dotter autour du label UDI, la mise en scène de la trahison de l'adjoint Voegelin et même sans doute la création d'une association factice sensée faire vivre la ville et n'ayant en près d'un an quasiment rien fait...

Mais ce qui vient de se produire à l'occasion du dernier tract ( Lettre n 2) de la liste Pralong est d'une tout autre gravité. On y lit en effet :

« Virginie KEMPFER

44 ans

Gérante de société

Conseillère Municipale sortant(e) »

Un libellé laissant entendre à ceux qui sont peu au fait des choses de la cité que cette personne est conseillère municipale de Guebwiller. Ce qui n'est en rien la cas.

Cette manière de présenter la réalité des faits relève d'une démarche de dissimulation bien connue vieille comme la casuistique : la restriction mentale. C'est proprement mentir sans mentir et c'est proprement insupportable.

« On appelle Restriction mentale, la réserve que l’on fait d’une partie de ce que l’on pense, pour induire en erreur ceux à qui on parle. » Dictionnaire de l’Académie française, 1768.

Selon Littré, la restriction mentale est une « réserve qu’on fait d’une partie de ce que l’on pense pour tromper ceux à qui l’on parle ». Le Grand Robert précise : « Restriction tacite que l’on apporte à sa pensée, acte mental par lequel on donne à sa phrase un sens différent de celui que l’interlocuteur va vraisemblablement lui donner, afin de l’induire en erreur sans commettre formellement un mensonge.»

Nous dénonçons ici avec la dernière énergie ce genre de procédé qui mérite d'être porté à la connaissance du plus grand nombre, nous dénonçons cette manière de faire de la politique et nous appelons M Pralong à faire une mise au point formelle dans sa prochaine publication.

Décidément tout paraît en effet continuer à se «déglinguer» dans la liste de Monsieur Pralong !

Toute l'équipe du blog

Suivre ou être suivi

 

Juste comme ça pour le plaisir observons d'un œil quelque peu affûté le dernier tract à William.

La photo de couverture est un grand classique: celui du groupe en marche, de face pour marquer la cohésion, la détermination etc...

C'est somme toute assez banal. On doit en trouver des centaines de ce modèle de par le pays.

Mais surtout ça date. C'est EXACTEMENT le modèle de la photo de présentation de la liste de Pierrot David de 1989 (salut Pierrot!) où on trouvait parmi les protagonistes entre autres un certain Denis Rebmann, un certain José Bannwarth, un certain Marcel Metzger et aussi en fond de scène un certain fils Laplagne !

Même s'il paraît être suivi en fait William n'est donc qu'un suiveur. On en a ici une preuve supplémentaire !

Dans les pages centrales on trouve les photos des colistiers dans une curieuse présentation en spirale ou en colimaçon qui trouble les habitudes de lecture. Où sont les ténors, où sont les autres ? On veut bien.

On sourit à la lecture des mentions «adjoint aux finances sortant» et «conseiller municipal sortant» pour les deux qu'on connaît bien ici, même si on en découvre une qu'on ne connaissait pas dans cette honorable catégorie ! On espère qu'il s'agit simplement d'une malencontreuse erreur qui sera bien évidemment rectifiée dans le tract numéro 3 et non d'une intention délibéré de tromper les électeurs.

La dernière page se savoure.

Si le titre de l'agence de Com annonce pompeusement « Nos premières actions pour Guebwiller », les contenus produits par les «communiqués» ne sont pas au diapason. La distorsion est pour le moins fàcheuse.

En fait de « premières actions » c'est tout sauf des premières actions ! On en reste au niveau des heureuses généralités. Un grand classique quand on n'a pas ou peu d'idées.

Ainsi l'orfèvre des finances distille sa pensée dans le pluri annuel. On apprend que la culture va se construire autour des fêtes locales existantes ou disparues, que la sécurité se fera par une police municipale … Le reste à l'avenant.

Bref, force est de constater que tout cela n'est toujours pas très sérieux !

NS

Association des Bibliothécaires de France (ABF)

 

  Lundi 10 février 2014

Ces derniers jours, quelques sites web ont mené des appels au retrait de livres achetés par des bibliothèques municipales, dont la liste est également dressée. Les ouvrages incriminés sont ceux d’une bibliographie proposée par le syndicat SNUipp-FSU de 79 livres de jeunesse pour l’égalité et concernent essentiellement l’égalité femme-homme et l’homosexualité.

Nous, Association des Bibliothécaires de France, tenons à exprimer notre désaccord profond avec ces prises de positions partisanes et extrêmes. Nous espérons bien au contraire que la liste des bibliothèques ayant procédé à ces acquisitions s’allongera car c’est le rôle des bibliothèques et des bibliothécaires que de proposer au public des livres pour toutes et tous et sur tous les sujets pour favoriser les débats, lutter contre les prescriptions idéologiques et donner aux enfants comme aux adultes les clés pour comprendre le monde dans lequel ils vivent.

Nous saluons donc les bibliothécaires qui, en achetant livres et autres documents, sont fidèles à la vocation des bibliothèques, telle qu’inscrite dans le Manifeste de l’Unesco, à proposer « des collections reflétant les tendances contemporaines et l'évolution de la société ». Comme l’affirme le code de déontologie de l’Association des Bibliothécaires de France, le bibliothécaire s’engage, en effet, à favoriser la réflexion de chacun et chacune par la constitution de collections répondant à des critères d’objectivité, d’impartialité, de pluralité d’opinion, à ne pratiquer aucune censure, et à offrir aux usagers l'ensemble des documents nécessaires à sa compréhension autonome des débats publics et de l'actualité.

Nous saluons également les élus et les élues qui ont à cœur, dans leurs projets politiques, de faire de leurs territoires des lieux où chacun et chacune trouve à s’exprimer, à se construire et à se penser comme citoyen dans sa diversité et qui reconnaissent aux bibliothèques leur rôle dans la réussite de cette mission.

Nous saluons enfin le public des bibliothèques, enfants, adolescents ou adultes qui par leurs demandes variées, nous donnent l’opportunité de construire une offre pluraliste de ressources et de services. Par là même, ils accompagnent l'action des bibliothécaires en faveur de l'égalité.

Nouvelles d'ici

 Notre blog connaît une belle réussite de fréquentation et aussi de notoriété. Cela nous réjouit.

Nous y voyons la preuve que nos amis (et adversaires) visiteurs trouvent chez nous des occasions d'intérêt et aussi la preuve de la qualité du travail fourni par nos différents analystes et chroniqueurs.

Ainsi ce sont entre 300 et 350 «visiteurs uniques» qui viennent nous lire chaque jour. Et la tendance générale est à la hausse.

Vous voulez à votre niveau contribuer au succès de la liste présentée par Denis Rebmann alors bien sûr votez et faites voter pour elle autour de vous. Mais faites aussi connaître largement notre blog dans toute votre famille, auprès de vos amis, de vos connaissances …

C'est facile. Une seule adresse pour vos listes de diffusion : psgueb68.blogspot.fr !

La petite équipe du blog.

Uzbek à Mirza

 De la ville du calife d'un jour du deuxième mois de la nouvelle année.

 

Tu sais mon cher Mirza que les candidatures au poste de calife se font de par ici selon des protocoles qu'on ne voit point chez nous.

Chacun des prétendants édite follicules que de ses affidés vont porter nuitamment dans les boìtes à courrier devers tout la ville. Cet usage est curieux mais dans la tradition.

On voit paraître ainsi des choses surprenantes. Laisse-moi t'en narrer quelques unes par le menu.

Les feuilles de celui qui suit traces de son père présentent son programme dans un style assez terne. Je suis peu assuré de leur grande pertinence.

La dame qui est isolée et qui se lance seule pour quérir le pouvoir a fait petit format avec drôle de couleur et très peu de blabla. On attend consistance en termes laconiques dans ses prochains envois.

Les choses ont plus de sel avec les deux suivants.

Celui des petits pains qui paraît fort civil édite grands formats où il narre sa vie avec grande romance. Comme il est peu connu il lui faut grands modèles pour montrer qui il est. Il narre son histoire de manière littéraire avec quelques photos qui sont fort convenues. A lire ses écrits on a mal à comprendre ce qu'il dit vouloir faire. Il s'intéresse à tout. Peut être simplement est-il mal conseillé et risque de se perdre à force de s'étaler.

Celui du beau château tient concept plus moderne. Il irradie sourire en pleine première page, la perruque gracieuse dans ses ondulations. Son style est élégant qui respire le luxe, le calme et grande sérénité. Comme il n'est au pays que depuis peu de mois il lui faut expliquer lui aussi d'où il vient. Sans doute doit-il craindre ne pas être indigène. Les gens de ce pays aiment être entre eux.

Il est fort besogneux à ce qu'il nous en dit et a bien réussi sa petite entreprise. Hormis ces derniers mois où il court dans la ville on en rencontre peu qui tiennent souvenir de l'avoir beaucoup vu dans les temps antérieurs. Mais il dit s'engager à bien vouloir changer et se démultiplie comme jamais par avant. Il tient boutique en ville d'où il lance ses messages pour convaincre le peuple. Beaucoup restent sceptiques.

Son bureau est de pompe avec machines modernes. Il veut être notable et montre vis sérieux sur photo composée pour le rendre crédible. Le calife d'un hameau où l'on plante les vignes qui prétend faire sa loi dans la ville du calife l'adoube fortement La choses est fort curieuse. Mais le parti qu'il tient entend par toutes forces remettre la cité en sa propriété.

Le feuillet du calife est d'un tout autre style. Il explique à son peuple comme il tient son travail pour bien l'en informer et aussi l'éclairer pour un choix judicieux. Sans doute faut-il aussi y voir brins de malice.

Je te dirai bientôt pour édification l'un et l'autre événement qui marquent la bataille où tu retrouveras tous les sus mentionnés et leurs combinaisons pour battre le calife. Il en est d'autres encore qui tiennent très petits rôles à leurs corps défendant et que j'éviterai.

Sinon le temps est tiède ce qui surprend très fort les anciens du pays.

Je t'embrasse mon cher ami et attends comme toujours de tes bonnes nouvelles et de celles du pays.

Uzbek

Le détail qui tue

 

La liste à William c'est bien connu est une liste de rassemblement. Après une période centrifuge de buvettes éparpillés dans la ville la démarche de rassemblement est maintenant centripète.

On se rassemblera dans le local de campagne en plein cœur de ville (piétonnisé par Rebmann!) où l'on fera la démarche de pousser la porte et d'entrer mais attention seulement aux heures d'ouvertures. (Voir photo)

Outre le visage du candidat, homme tronc curieusement au niveau du sol, on distinguera les logos de moyens de conmmunication modernes (Face Book et Twitter) avec quand même le petit détail qui tue : l'autocollant VISA MASTERCARD sans doute oublié là par le commerçant antérieur. Décidément on ne peut pas penser à tout.

En somme :

On est prié d'entrer pour se rassembler aux heures d'ouvertures de la boutique et surtout de ne pas oublier sa carte bancaire !

La photo ne dit pas s'il faut frapper avant d'entrer ou encore s'essuyer les pieds.

NS

NB : L'auto collant en question a depuis été retiré de la vitrine. Mais il figure en bonne place encore sur une photo du dernier tract à William.

Ce que j'ai envie de dire

 Comme chacun y va de ses réactions j'ai envie d'exprimer aussi les miennes relativement au refus du Maire Denis Rebmann de prendre en considération les «questions» qui lui avaient été envoyées pour le CM du 3 février.

Je m'exprime sur le blog de mes amis de la section du PS comme je l'avais déjà fait une fois parce que je pense que certaines manipulations relatives à la réalité et au jeu démocratique sont particulièrement graves.

Je pense en particulier au comportement et à l'article remis à la presse par Messieurs Dotter et Bingert.

Je regrette que le journal l'Alsace ait publié la réponse du Maire en la tronquant sans même le signaler. Je la livre dans son intégralité ci-dessous.

Les explications données par le Maire sur les raisons de son refus sont claires et s'imposaient à l'évidence dans un souci de réelle, bonne et saine démocratie.

Je dénonce Messieurs Dotter et Bingert pour avoir remis à la presse un texte qui n'était pas celui qu'ils avaient prévu de lire lundi soir que je tiens à disposition.

Je dénonce leur duplicité dans les libellés vontairement vagues de leurs prétendues «questions» et dans le fait de les envoyer par mail volontairement tard le samedi soir précédent le CM.

Je dénonce leur salmigondis, leurs insinuations lamentables, la sottise totale qu'ils développent dans leur prose relative à la carte de vœux du Maire.

Je dénonce les contre vérités absolues qu'ils y profèrent avec en particulier leur grossière tentative de récupération politicienne. Ils savaient parfaitement que les deux conseils de fabrique, Mr le Curé et Mr le Pasteur avaient été informés, associés et avaient manifesté leur intérêt pour l'événement Noël bleu auquel ont d'ailleurs été liés des événements organisés par les paroisses. Faut-il rappeler que le spectacle de Damien Fontaine avait été projeté en obtenant un Premier prix sur la façade de la cathédrale Saint Jean de Lyon siège de Son Eminence Monseigneur Barbarin Archevêque de Lyon et Primat des Gaules?

Comme le dit très bien Denis Rebmann : la démocratie se vit à visage découvert, dans le respect de règles et dans la loyauté. Messieurs Dotter et Bingert, eux, la vivent dans l'ombre et les manipulations. Ils sont déjà disqualifiés.

Bernard Laplagne

1er adjoint au Maire

"Je suis surpris de lire les critiques venant en particulier de Mrs Dotter et Bingert concernant mon refus de prendre en considération leurs «questions» lors du point "Divers" du dernier Conseil Municipal.

La prise en compte ou non de telles questions relève de dispositions réglementaires précises qui ne sont que la traduction administrative du bon fonctionnement démocratique dont je suis le garant, plus particulièrement encore en cette période de campagne pour les municipales. Je n'ai aucune leçon à recevoir en particulier de personnages dont l'esprit manoeuvrier est de notoriété publique.

Qu'on en juge. Les dispositions légales relatives aux questions orales stipulent que «le maire doit avoir été informé de la question avant la séance ( pour notre CM 48 heures au moins ) afin de réunir les éléments d'information nécessaires à sa réponse». Le mail de Mr Bingert contenant ses «questions» est daté du samedi 1er février à 21h21. Je n'ai pu en prendre connaissance que le lundi 3 au matin soit le jour même du Conseil, de toutes façons en dehors des délais réglementaires.

Elles stipulent également que les «questions» doivent« permettre aux conseillers d'avoir des éclaircissements sur certains points de l'administration de la collectivité par l'exécutif » et «qu'il doit s'agir d'une véritable demande d'explications et non un discours ou une prise de position à l'intention de l'assemblée ou de l'opinion publique locale par celui qui la pose ». Les libellés des «questions » des deux étaient précisément : « 1 Expression des représentants du peuple, choix des supports et résonances dans l'opinion 2 Désertification du commerce guebwillerois – rôle de l'élu ».

Sur toutes les dispositions réglementaires précitées les demandes de discours de ces messieurs étaient strictement irrecevables, sur le fond comme sur la forme.

Pour la petite histoire j'ai également noté que le texte donné à votre journal ce vendredi présentait des différences notables avec celui prévu pour lecture au Conseil Municipal !

Chacun pourra juger et apprécier ces types de comportements qui déshonorent et disqualifient ceux qui s'y livrent.

Je n'ai que faire de ce genre de procédés. Je n'ai que faire de la duplicité. Je n'ai que faire des insinuations et des allusions perfides.

Mon engagement au service de la ville est transparent et total. Il est clair dans le respect de tous et de toutes les opinions.

La démocratie se vit à visage découvert : elle exige pour le moins le respect de «règles du jeu» et aussi un esprit de loyauté. De la part de tous !"

Denis Rebmann

Politicailleries

 

Ca se déglingue du côté de la liste à William...

Il y avait comme un vide abyssal à la place où aurait dû siéger le non-ex-adjoint aux finances Voegelin absent l'autre soir à la séance du conseil municipal où il était pourtant question de budget. Tiens donc ! On a même cru sentir que les voisins élargissaient aimablement l'espace comme pour le densifier … Sourires entendus sur tous les visages à l'appel du nom de l'absent sauf sur ceux des deux encore de l'UDI l'esprit ailleurs et occupés à trier quelques papiers...

«Les deux encore de l'UDI» justement qui n'en sont plus d'ailleurs depuis tout récemment. On vient d'apprendre que sentant le vent tourner ils en ont démissionné pour tenter banalement de sauver la face. Ils n'avaient plus le choix d'ailleurs puisqu'ils allaient être exclus! Le particule où «ça ne rigole plus» a désigné un Monsieur Terminator pour chasser les dissidents comme on chasse les perdreaux.Vae victis et gare aux plumes!

Et on a envie de dire : «Tout ça pour ça ! » Plus d'un an de pitreries politiciennes pour en arriver là.

Pour clarifier la situation on a bien aimé aussi le petit logo UDI, coup de pied de l'âne, du tracticule pour prendre rang, diffusé récemment par « la conseillère municipale, suppléante du conseiller général du canton de Guebwiller ».

Conseiller général du canton de Guebwiller et Maire d'Orschwihr d'ailleurs qui dans un récent tract soutient avec un enthousiasme notarial au nom de l'UMP et en son nom personnel aussi, la liste à William contre la liste à venir de sa suppléante !

Dans quel monde vivons-nous, mon Dieu, dans quel monde vivons-nous si maintenant un titulaire s'oppose à sa suppléante ou inversement d'ailleurs ? C'est à n'y rien comprendre !

C'est surtout se moquer du monde.

De bien tristes spectacles de politicaillerie politicienne en vérité.

NS

Non à la désobéissance légale

Il y avait la désobéissance civique pour contrer la tyrannie, il y a désormais la désobéissance légale pour s'opposer aux décisions de la représentation nationale. Si la première est légitime, la seconde ne l'est évidemment pas : la loi s'impose à tous ! A l'occasion de la nouvelle Manif pour tous, le dimanche 2 février, le gouvernement a rappelé cette règle aux parlementaires du Palais-Bourbon, bientôt rejoint par les représentants de la droite républicaine, qui, soulignons-le, à quelques députés près, ne s'associent pas à cette nouvelle manifestation de rue.

Ce qui est en cause, avec ce mouvement, commencé il y a un an avec l'opposition au mariage pour tous, ce ne sont pas les convictions morales affichées par les contestataires ― chacun, après tout, a le choix de sa morale familiale, sexuelle, dès lors qu'elle ne nuit pas à autrui ― c'est le refus de ces Français d'appliquer la loi. Nous avions déjà vu pareille attitude chez des maires déclarant qu'ils ne marieraient pas des couples homosexuels.

Cette désobéissance légale, prônée, à l'évidence, par les éléments les plus conservateurs, les plus réactionnaires et les plus extrémistes du corps social, en dit long sur la dégradation de l'autorité publique et d'une perception de la loi, appréhendée, plus que jamais, non comme l'instrument de la liberté mais comme l'outil du pouvoir d'un camp politique et social contre un autre.
Or, jusqu'à preuve du contraire, notre démocratie repose sur le principe d'une majorité et d'une opposition, celle-ci ayant le droit, revenue aux affaires, de défaire ce que la majorité ancienne a décidé. Bien sûr, la démocratie française a changé, elle se veut dorénavant, aussi, participative. Elle veut l'accord des citoyens, du moins leur consultation, avant toute prise de décision. Mais, une fois celle-ci adoptée, elle applique la loi. La démocratie participative n'est pas un contre-pouvoir, elle respecte les décisions de la souveraineté populaire.

La désobéissance légale ― de la loi votée ou de la loi à venir comme celle sur l'IVG aujourd'hui ― n'est pas la seule nouveauté politique de ces derniers mois. Il y a en outre le procès en illégitimité fait aux plus hauts représentants de l'Etat. Nous pensons naturellement au désaveu d'une partie des Français pour le président François Hollande. Ne pouvant contester la légalité de l'élection du président de la République, ces Français, arguant de l'inefficacité de son action économique ou de l'injustice de ses choix sociétaux, demandent son renvoi : " Qu'il s'en aille ! ", scandent-ils, à la manière venue d'ailleurs. N'est-ce pas là une forme nouvelle et sournoise d'offense au chef de l'Etat ?
Désobéissance légale, procès en illégitimité, mais aussi et enfin affirmation de la toute-puissance de l'individu contemporain, cet individu " trop certain " (de soi), qui se veut plus éclairé que ses propres représentants politiques. Citoyen aussi plus radical et, probablement plus grossier ― si tant est que ce mot ait un sens chez lui. Car tel est bien le dernier drame d'une société qui semble assister, comme résignée, à la montée du racisme, de l'antisémitisme et de tous les fanatismes. L'ancien président du Conseil constitutionnel, Robert Badinter, ne vient-il pas de rappeler dans un entretien au Parisien, dimanche 2 février, que les cris " Dehors les juifs " prononcés lors de la manifestation Jour de colère, le 26 janvier, ne l'avaient pas été depuis l'Occupation.

Notre société semble regarder, avec la plus grande indifférence, le développement, sur les réseaux sociaux notamment, de toutes les insultes, injures, calomnies et méchancetés dont manifestement les hommes sont capables. Voilà, conjuguées en tout cas, toutes les " saloperies " modernes, pour parler comme Sartre.
Soyons-en sûrs, les libertés, la fraternité, l'intelligence elle-même sont aujourd'hui en grand danger. Alors, n'est-il pas temps de s'armer, et d'abord moralement, pour se défaire de tous ces ayatollahs de la pensée la plus rétrograde qui soit ?

Michel Fize

Sociologue au CNRS (« Point de vue » paru dans LMonde du 5 février)

Dans ma boîte...

 

Le Parti du Bon Sens.

On veut bien lire avec un minimum de compréhension les tracts de la concurrence parce qu'on sait bien le boulot que cela représente mais les deux de M Kleitz distribués à ce jour sont quand même assez remarquables par leur banalité.

Un format assez incroyable et peu pratique avec des photos convenues. On sourit de voir le candidat avec toujours le même costume et la même cravate. On sourit aussi de voir les jeunes des photos issus simplement de l'un ou l'autre cercle familial.

Un style d'ensemble raide et figé, d'un autre temps, où le texte prédomine.

Pour ce qui est du texte justement on n'entrera pas dans l'inventaire à la Prévert des approximations, des bavardages, des incohérences, des hors sujet et des heureuses généralités.

On pourrait tout reprendre et ironiser à perte de vue tant c'est mauvais.

On a particulièrement savouré quelques détails.

L'engagement fébrile du candidat déclarant solennellement (pleine page et bien obligé!) vouloir se consacrer à plein temps au service de la ville.

Son CV impressionnant conforté par deux laudateurs de circonstance posant la respectabilité et la notabilité.

La liste «sans étiquette politique» mais quand même positionnée au «centre-droit» selon un récent article de presse.

Et bien sûr le «Parti du Bon Sens» (sic), formule désastreuse faisant immanquablement penser au «Parti d'en Rire» de Pierre Dac et aussi à la belle formule d'Albert Einstein : «Ce qu'on appelle le bon sens est en fait l'ensemble des idées reçues qu'on nous a inculquées jusqu'à18 ans».

On attend avec curiosité «les autres sujets (qui) seront abordés dans le prochain bulletin» en espérant un peu plus de sérieux.

NS

Les lions qui copient …

On s'amuse à la lecture de certaines initiatives prises par ceux d'en face.

Les idées de Denis Rebmann sont bonnes. On s'en doutait mais là on a confirmation en écoutant ou en lisant les interviews du côté de chez Pralong ou la série « Pourquoi j'ai rejoint Francis Kleitz » du côté de la liste du précité … « copies conformes » de ce qui a été initié sur le blog de Denis.

Ce qui s'appelle sans doute être à la remorque, avoir un train de retard ou le prendre en marche.

Tout le monde sait bien que les originaux sont toujours supérieurs aux copies. Hugo d'ailleurs le disait de façon imagée : «Un lion qui copie en devient singe».

Nous comprenons maintenant pourquoi certains programmes attendent d'être dévoilés. N'ayant que peu ou pas d'idées sans doute leurs instigateurs attendent-ils de s'inspirer des propositions de Denis.

De toutes façons c'est avec plaisir qu'il mettra ses connaissances et ses compétences à leur service, comme il le fait pour Guebwiller et les Guebwillerois depuis 6 ans. Nous les invitons chaleureusement à sa prochaine réunion pour l'écouter et prendre des idées.

Un exemple récent en guise d'illustration.

On découvre sur le site de M Pralong un magnifique sondage sur le sens de circulation rue de la République. Facile à renseigner : juste un clic ! On lui souhaite un immense succès.

On se rappelle pour mémoire la brillante pétition en ligne de M Dotter et consorts en faveur du maintien du commisariat de Police quand même signée par une petite trentaine de «clics» avec le succès que l'on sait. On se rappelle aussi de la non moins pertinente pétition-sondage de M Rost et consorts ayant connu le même succès populaire relativement au plan de circulation de Guebwiller et on rappellera quand même, c'est sans doute un détail, que si un investisseur a acheté l'ancien Monoprix pour en faire un établissement commercial, l'une des raisons en est … le sens de circulation centrifuge càd irriguant le centre-ville et le parking payant assurant la rotation des véhicules en stationnement devant ses portes. Autant d'initiatives de Denis Rebmann. CQFD.

On est effaré de découvrir l'indigence, la pauvreté de la réflexion sur l'état du commerce et de son développement à Guebwiller que l'on veut réduire artificiellement et démagogiquement à la question du seul plan de circulation …

Certains disaient M Pralong sérieux !

Que nous propose le sondage ?

3 propositions uniquement de détricotage de l'existant. Des retours en arrière exclusivement. De proposition nouvelle et réfléchie point. C'est se moquer du monde et des Guebwillerois !

Tant qu'on y est pourquoi ne pas aussi proposer aux cliqueurs le retour aux deux sens de circulation de la rue de la République d'avant 1957! Le rétrécissement de la chaussée au niveau du Humpaloch n'existe plus. Quel bonheur de retrouver des flots de voitures en transit faisant grand bruit sur les beaux pavés de grès d'époque.

Pourquoi ne pas présenter une seule proposition nouvelle, audacieuse et réfléchie, innovante, actuelle, tournée vers l'avenir quoi ! ... pour les tronçons est et ouest de la rue de la République ?

Ça serait intéressant ça au moins Monsieur Pralong !

A défaut vous pourrez toujours en guise de proposition critiquer ce que dira Denis Rebmann sur cette question. Etre à la remorque encore une fois !

NS