jeudi, mai 03, 2012
Allo maman bobo !
Dans un article des DNA au demeurant intéressant, consacré aux Réseaux sociaux qui s'activent/s'agitent (édition de Guebwiller du 3.05) on trouve les prises de position, tweets et états d'âmes de certaines « personnalités » (sic) politiques locales. Parmi les protagonistes cités, concentrons-nous un moment sur ceux qui concernent directement notre bonne ville de Guebwiller.
On y trouve deux conseillers municipaux de la ville, deux centristes aux destinées locales et politiques divergentes.
Issus du même moule MODEM l'un s'est allié à la liste municipale Rebmann le temps d'une ambition et de quelques règlements de comptes, pour la trahir très vite et se trouver actuellement dans une opposition pour le moins erratique. M Bingert est tantôt pour, tantôt contre les propositions Rebmann… sans cap et sans boussole apparente. La navigation est sans doute difficile à coups de « père gardez-vous à droite, père gardez vous à gauche ». On relève qu' il semble aujourd'hui prendre position contre M Sarkozy et on s'en réjouit pour l'occasion.
Mme Dehestru est l'autre élément du binôme initial. On la découvre tirer ici « à boulets rouges sur M Hollande» avec des arguments qui complètent de façon intéressante notre dernier commentaire la concernant. Ainsi M Hollande serait un symbole de « boboïtude » , installé dans un déni de réalité, fuyant le débat. Diable !
D'autres pensent au contraire, sur ce blog par exemple, que c'est bien M Sarkozy qui est en permanence dans le déni de tout ce qui n'arrange pas ses ambitions personnelles tant dans sa méthode de gouverner la France depuis 5 ans que de mener de sa campagne pour son éviction présidentielle. Mais ça...
On observera qu'en guise d'idée(s) voire de pensée(s) Mme Dehestru reprend de façon banale les « éléments de langage » de l'UMP, son nouveau parti auquel il lui faut sans doute donner gages d'allégeance.
Le reproche de « boboïtude » est lui plus savoureux quand on sait, pour l'avoir vu, à quel point Mme Dehestru fait littéralement et consubstantiellement corps avec son portable.
Faire de la politique par Facebook est sans doute dans l'air du temps et c'est même pour certains une manière d'exister. On est in. On est d'jeun. On est efficace. On est en contacts (?) avec les autres. Du moins veut-on le croire...
Or on sait bien que ce qui régit le genre c'est le virtuel, la juxtaposition des phrases convenues qui n'appellent pas le dialogue, bref l'absence d'idées ou de pensée au-delà des slogans et formules convenues. On sait bien aussi que les réseaux sociaux sur internet n’ont rien à voir avec la « vraie société » ; ils restent des lieux où les codes sociaux sont différents, finalement illusoires et éphémères, « mis de côté » une fois les ordinateurs éteints.
Prétendre faire de la politique ainsi relève bien du leurre voire de l'imposture. Avec sans doute aussi deux doigts de boboïtude
Bal