vendredi, septembre 12, 2014

Bien assis dans leurs sièges

L'actualité récente - invalidation par le Conseil Constitutionnel de la procédure dite du commun accord estimant que «ces dispositions méconnaissaient le principe d’égalité devant le suffrage et permettaient qu’il soit dérogé au principe général de proportionnalité […] de manière manifestement disproportionnée» - nous pousse à remettre en ligne  notre texte prémonitoire  du 2 mars 2013 "Bien assis dans leurs sièges". Pour bien comprendre le contexte et les enjeux.



   La presse relate dans ses dernières éditions le débat sur la répartition des sièges au sein de la future Assemblée de la COMCOM. A l'exception des délégués de Guebwiller ( sauf JM Rost !) tous les délégués ont voté pour la proposition aménagée proposée par le bureau.
   Il faut savoir que les clés de l'actuelle répartition se perdent dans l'immobilité de la nuit des temps avec des choses curieuses comme par exemple certaines «très petites communes» (Rimbach, Rimbach-Zell, Murbach) totalisant à elles trois regroupées plus de délégués que la ville de Guebwiller chef-lieu d'arrondissement (600 habitants vs 12000 = 6 délégués vs 5 ). Mais il est vrai que du temps où l'Assemblée était monolithique et dirigée d'une poigne de fer par C Haby cela n'avait absolument AUCUNE importance, chacun clignant des yeux au tempo de ceux du maître ! Et gare aux déviants !
   C'est la première fois qu'un texte légal national, préparé par l'ancienne majorité sarkozyste au demeurant, fixe un cadre pour les nouvelles élections territoriales. Voir les élus de droite manoeuvrer pour y échapper est savoureux. Savoureuses aussi – et ô combien classiques chez les conservateurs de tout poil - les explications du genre « on ne change pas ce qui fonctionne». On notera cependant l'absence de qualification quant à ce fonctionnement, reste de pudeur sans doute
   N'empêche que dans la proposition médiane proposée par le bureau et votée à une très large majorité on trouve quelques curiosités au delà et en deçà de la barre des 1000 habitants définie pour doubler (de 1 à 2) le nombre de délégués.
Revue de détails :
1 délégué pour Lautenbach-Zell et ses 977 habitants (et alors ça a roupillé dans les alcôves ?)
MAIS 2 pour Orschwihr et ses 1009 habitants ( Merci les 9 et bravo les gars!), 2 pour Bergholtz et ses 1081 habitants. L'effet seuil que ça s'appelle !
Mais loin de là et pourtant dans la même catégorie médiane à 2 délégués on a aussi Soultzmatt avec ses... 2313 habitants ! Ça leur apprendra sans doute à arriver en retard...
Les délégués de Guebwiller ont voté ( sans le précité et inévitable JM Rost ) pour l'application stricte du texte légal au delà des arrangements entre amis. Au moins c'est clair.

AT


Ci-dessous le texte intégral de l'intervention de B.Laplagne délégué de Guebwiller lors de la séance du Conseil de Communauté du 28 février . Point 6


Je voterai contre cette proposition parce que je suis favorable à l'application du texte réglementaire dans sa version originelle. Je m'en suis déjà expliqué en commissions réunies. Je voudrais apporter ici publiquement mes explications de vote.
Un texte légal et réglementaire national vient de définir les modalités de désignation des délégués des assemblées comme les nôtres en amont des élections municipales par fléchages sur les listes aux élections municipales et les modalités de répartition des sièges en réservant une part primordiale au principe de proportionnalité.
C'est la première fois à ma connaissance qu'un tel texte légal et réglementaire apparaît. Cela est une bonne chose pour notre démocratie et pour notre assemblée.
Je voterai contre la proposition faite par le bureau parce que je suis favorable à l'application stricte du texte réglementaire et ce pour trois raisons au moins :
  • 1) il est un progrès en termes de démocratie. La démocratie de notre pays est un principe national; elle prétend même à l'universalité. Elle n'est pas la somme d'accommodements locaux aussi sympathiques et consensuels soient-ils. Je ne suis pas non plus persuadé que par les temps qui courent de défiance envers le politique ceux-ci soient bien perçus par nos populations.
  • 2) il assure une cohérence nationale aux principes d'organisation d'une assemblée comme la nôtre en lui donnant enfin un cadre réglementaire au delà des procédures locales. Il est bon, il est sain de se situer au niveau de principes nationaux quand ce n'est pas au niveau des principes prétendant à l'universalité
  • 3) il affirme de façon claire la prééminence d'un des principes de base de notre démocratie celui du principe de proportionnalité
Ce texte prévoit la possibilité de certains aménagements dans la répartition des sièges dans un cadre cependant imposé dont le bureau nous propose une mouture.
Cela ne me satisfait pas.

A côté de la juste préservation des structures les plus petites, il est également juste, normal et démocratique que la répartition des délégués au sein de notre assemblée se fasse selon le principe de proportionnalité càd que le nombre de délégués pour chaque commune soit en rapport avec l'importance de sa population. Cela n'est pas le cas avec les propositions du bureau sur plusieurs exemples.

Chacun a sans doute bien ici «fait ses calculs» et mesuré également les choses en termes de «rapports de forces». Cela est chose normale .
Je suis délégué de la ville de Guebwiller. Il est de mon devoir de représenter et de défendre dans les meilleures conditions les intérêts de la ville de Guebwiller dans le cadre de nos projets communs sur notre territoire, Je ne peux pas accepter de voir réduite ou minimisée la place de la ville que je représente ici.

Dois-je rappeler que la position que je défends assurera sans doute un plus grand nombre de délégués pour la ville de Guebwiller mais aussi que ceux-ci comporteront pour la première fois , et c'est une nouveauté, des délégués élus appartenant à d'autres sensibilités politiques que celle de la future majorité municipale. Cela aussi est de l'ordre du progrès démocratique

Chacun a bien pu mesurer aussi combien depuis les années nos débats et nos décisions ont été courtois, quasi généralement consensuels et toujours attentifs à l'intérêt général de notre territoire. Il n'y a aucune raison que cela change parce que nous avons tous ici, dans nos différences de sensibilités, d'approches et de raisonnements parfois, la volonté de promouvoir l'intérêt général.
Je veux par mon vote naturellement mais aussi fortement faire en sorte que la voix de Guebwiller soit bien entendue au sein de notre future communauté. Celle-ci n'en sera que plus forte. Il ne s'agit pas d'une démarche frileuse de recroquevillement mais bien d'une démarche d'ouverture porteuse d'avenir.

Bernard Laplagne

Une vraie leçon de com' gouvernementale

mercredi, septembre 03, 2014

Campagne ignoble


Campagne politique ignoble de la part de la droite et de l’extrême droite. Ils ont trouvé en Najat Vallaud-Belkacem une cible «idéale», elle incarne une femme émancipée, de gauche, de culture arabo-musulmane d’origine marocaine et qui en plus réussit.
D’après eux, les gens de cette culture ne sont pas de bons français, ils ne peuvent pas réussir. C’est de la jalousie et ça leur est insupportable. 
Les propos de Mme Dehestru sur son mur Facebook donnent  une image détestable de Guebwiller. Il faut que nous nous exprimions et que nous soyons présents dans le débat public. Il faut répondre sur le terrain de l’opinion en dénonçant cette campagne haineuse, la prendre à témoin et marginaliser ceux qui font ça.

lundi, septembre 01, 2014

En réponse à Mme Dehestru

La petite équipe du blog est outrée par les propos de Mme Dehestru. Qu'on en juge :





Manuel Valls : "Applaudissez Najat Vallaud... par 6MEDIAS

jeudi, juillet 03, 2014

Nicolas Sarkozy, ou comment répondre à côté en 10 questions

 Article du monde à lire avec attention


Nicolas Sarkozy est venu s'expliquer, mercredi 2 juillet sur TF1, après sa garde à vue et sa mise en examen dans le cadre de l'affaire des écoutes. L'ancien chef de l'Etat s'est défendu en bloc, dénonçant sans cesse une instrumentalisation de la justice. Quitte à s'aventurer loin des faits

Nous avons vérifié une série d'affirmations de M. Sarkozy.

1. Le cadre des écoutes

Ce qu'il a dit : « J'en appelle à la conscience de chacun, de chacun de nos compatriotes : est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes depuis le mois de septembre de l'année dernière ? »
Les faits : Nicolas Sarkozy a fait l'objet, le 19 avril 2013, d'une information judiciaire pour « corruption », confiée aux juges Serge Ternaire et René Grouman, sur de possibles financements libyens dans la campagne de 2007. C'est dans ce cadre que les deux magistrats ont ordonné des écoutes téléphoniques sur sa personne, et découvert l'existence d'une seconde ligne au nom de Paul Bismuth. Ils l'ont fait en toute légalité, comme la loi les y autorise et comme dans des dizaines d'autres affaires.

2. La légalité des écoutes

Ce qu'il a dit : « Le bâtonnier des avocats de Paris et les avocats sont révulsés à l'idée que l'on puisse écouter les conversations entre mon avocat et moi, un peu comme si on écoutait les conversations entre chaque Français et son médecin, par la sécurité sociale… »
Les faits : Il est possible, à certaines conditions, d'écouter les conversations entre un avocat et son client. Il faut pour cela prévenir le bâtonnier, et la conversation qui suit ne peut être transcrite si elle n'a pas trait à l'affaire en cours. La comparaison avec le secret médical est donc inepte.

3. Une volonté d'humiliation ?

Ce qu'il a dit : « Il y a eu une volonté de m'humilier en me convoquant sous le statut de la garde à vue qui n’est pas un statut normal. Monsieur Cahuzac, le ministre du budget de Monsieur Hollande, qui était en charge de la lutte contre la fraude fiscale et à qui on a découvert un compte en Suisse, n'a pas fait une seconde de garde à vue. »
Les faits : S'il a été précisé en 2011, le placement en garde à vue peut dépendre des pratiques et des juges. Le cas de Jérôme Cahuzac, qui avait reconnu publiquement avoir placé de l'argent en Suisse, et se tenait à la disposition de la justice, est différent de celui de M. Sarkozy, où plusieurs personnes ont été placées simultanément en garde à vue pour éviter notamment qu'elles puissent communiquer entre elles. On peut rappeler que plus de 600 000 personnes sont placées en garde à vue chaque année.

4. Convocation plutôt que garde à vue ?

Ce qu'il a dit : « Devais-je absolument être emmené sous la conduite de cinq policiers, dans un véhicule de police, pour rencontrer ces deux magistrates à 2 heures du matin ? Ne pouvaient-elles pas me convoquer ? »
Les faits : Le principe d'une garde à vue est justement que l'interrogatoire est mené par des officiers de police judiciaire et pas par les juges eux-mêmes. Si M. Sarkozy a été amené devant les juges dans la nuit pour se voir signifier sa mise en examen, c'était sans doute pour lui éviter de passer une nuit en garde à vue, comme c'est la pratique classique.

5. Signification de la mise en examen

Ce qu'il a dit : « Lorsque je suis arrivé après quatorze heures d'interrogatoire par les policiers, je ne connaissais pas le dossier. J’ai accepté de répondre à toutes les questions, scrupuleusement. Ça a donné 45 pages au procès-verbal qui était à la disposition des juges. Je me suis assis dans le fauteuil en face de ces deux dames, juges d'instruction… Elles m'ont signifié, sans même me poser une question, trois motifs de mise en examen, avant même d'avoir répondu à quoi que ce soit. »
Les faits : Selon Europe1, le procès-verbal faisait en réalité 8 pages et non 45 (le reste consiste en des textes procéduraux). Les questions avaient été posées longuement par des officiers de police judiciaire, et les juges n'ont fait que respecter l'article 116 du code de procédure pénale à la lettre : à la fin de sa garde à vue, le justiciable est conduit devant le juge, qui lui notifie, le cas échéant, sa mise en examen.

6. Le choix d'un juge syndiqué

Ce qu'il a dit : « Est-il normal par ailleurs qu'on choisisse pour instruire une affaire, où mon nom est cité, et j'y reviendrai, un magistrat qui appartient au Syndicat de la magistrature ? »
Les faits : L'appartenance syndicale est en principe personnelle et n’a pas à être divulguée. En France, se syndiquer est un droit constitutionnel, accordé également aux juges. Il existe plusieurs syndicats de magistrats, dont le SM, minoritaire, FO magistrats et l'USM. Lorsqu'un dossier est attribué, il ne l'est jamais en fonction des opinions privées, religieuses, politiques ou philosophiques du juge.

7. La « revanche » des magistrats

Ce qu'il a dit : « La revanche, lorsqu'on est magistrat et que l'on doit instruire à charge et à décharge, c'est la violation d'un principe du droit fondamental. Tout justiciable a le droit à un juge impartial. Je demande à ceux qui nous écoutent ou nous regardent : qui aimerait, pour avoir à trancher un différend entre lui et la justice, en face de lui un magistrat dont l'obsession politique est de détruire la personne contre qui il doit instruire à charge et décharge ? »
Les faits : Deux juges d'instruction sont en charge de ce dossier, Claire Thepaut et Patricia Simon. Mme Thepaut est – ou a été, du moins – simple adhérente du Syndicat de la magistrature (SM). Elle ne l'a jamais présidé et n'y a jamais exercé de responsabilités. Elle n'a jamais fait preuve publiquement, par un écrit ou des propos, de la moindre « obsession politique de détruire » M. Sarkozy. Elle a simplement témoigné dans un reportage de Mediapart sur le tribunal de Bobigny, et critiqué le manque de confiance que les magistrats ressentaient de la part du parquet.
Aucun élément ne permet de dire que la procédure, à ce stade, n’est pas impartiale. Et les deux juges d’instruction n'ont pas à « trancher un différend » avec la justice. Celui-ci sera tranché au procès par un autre juge (dit du « siège »), s'il y a un procès.
Les juges d’instruction instruisent, et donc enquêtent sur l’affaire. Enfin, aucun pays au monde ne permet de choisir un juge en fonction de critères d'appartenance politique.

8. Les non-lieu

Ce qu'il a dit : « Je vous rappelle que j'ai été interrogé dans le cadre de l’affaire dite Bettencourt, qui a été serinée pendant deux ans, et notamment au moment de la présidentielle, aux oreilles des Français. J'ai eu un non-lieu. J'ai été lavé de toute accusation. Savez-vous que j'ai accepté, et enduré, 22 heures d'interrogatoire. Dans l'affaire dite Karachi, dix ans d'enquête menée par Monsieur Van Ruymbecke aboutissent au fait que mon nom, et tout ce que j'aurais pu faire, est complètement reconnu comme totalement étranger. »
Les faits : Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un non-lieu dans l’affaire Bettencourt après avoir été mis en examen pour « abus de faiblesse », du fait de l'absence de preuves suffisantes. Son audition devant le juge Gentil a duré douze heures et non vingt-deux. Dans l'affaire Karachi, les juges n'ont pas demandé le renvoi de M. Sarkozy devant la Cour de justice de la République faute, là encore, de preuves suffisantes. Edouard Balladur et François Léotard seront, eux, convoqués.

9. Le trafic d'influence

Ce qu'il a dit : « Monsieur Azibert était candidat à un poste à Monaco. Il ne l'a pas eu. Mon avocat, Thierry Herzog, m'a demandé si je pouvais me renseigner pour faire une démarche auprès de Monaco. Je n'ai pas fait cette démarche, c'est dans le dossier, c’est prouvé. Résumons le dossier sur le fond : Monsieur Azibert n'a rien obtenu, je n'ai pas fait de démarche […]. Où est le trafic d'influence ? Où est la corruption ? Qui a corrompu, et pour quel objet ? »
Les faits : Le trafic d'influence est défini ainsi dans la loi : « Le fait, par quiconque, de solliciter ou d'agréer, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour lui-même ou pour autrui, pour abuser ou avoir abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d'une autorité ou d'une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable. Est puni des mêmes peines le fait de céder aux sollicitations prévues au premier alinéa ou de proposer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques à une personne, pour elle-même ou pour autrui, pour qu'elle abuse ou parce qu'elle a abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d'une autorité ou d'une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable. » En clair, que le poste ait ou non été obtenu au final n'est pas la question. Le fait seul de proposer un poste contre l'usage de son influence ou de son pouvoir constitue un trafic d'influence.

10. Le cas Bygmalion

Ce qu'il a dit : « Si la justice avérait que la société Bygmalion a prélevé de l'argent à l'UMP alors qu'il n’y avait aucune raison, les dirigeants de l'UMP seraient alors en droit de porter plainte. Il ne s'agit pas de ma campagne. En ce qui concerne ma campagne, je le dis à tous ceux qui m'ont soutenu, il n'y a jamais eu le moindre système de double facturation. »
Les faits : La double facturation de Bygmalion a été reconnue par l'avocat de la société d'événementiel ainsi que par Jérôme Lavrilleux, qui était le directeur adjoint de la campagne de M. Sarkozy. Les enquêteurs ont obtenu des comptes détaillés, meeting par meeting, durant la campagne, avec le montant officiellement facturé et celui facturé à l'UMP. Il s'agissait bien des meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy.

vendredi, mai 30, 2014

Un nouveau blog

A lire et à diffuser:

http://73placedelamairie.blogspot.fr

lundi, mai 26, 2014


samedi, avril 12, 2014

« Inacceptable » et contreproductif ...

 
On découvre en lisant l'Alsace  l'indignation des élus UMP du secteur tous genres confondus auxquels se joint l'apolitique nouveau maire de Guebwiller F Kleitz dans sa première prestation de défense des intérêts de sa ville pour son premier jour de fonctions.
Afin de dénoncer ce « projet inacceptable » qu’est le rattachement de la sous-préfecture de Guebwiller à celle de Thann, le député Jean-Louis Christ, la sénatrice Françoise Boog, le conseiller général Alain Grappe, le président de la communauté de communes de la région de Guebwiller Marc Jung et le maire de Guebwiller Francis Kleitz ont écrit au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. La lettre précise que la sous-préfecture compte « douze agents titulaires qui assurent un large accueil du public : l’amplitude des horaires d’ouverture, deux fois plus importante qu’à Thann, a permis d’accueillir 5249 usagers et de prendre en charge 9 600 appels téléphoniques en 2013. Les services de Guebwiller viennent ainsi systématiquement en appui de la sous-préfecture de Thann, qui connaît des problèmes récurrents en matière de ressources humaines. » Les élus révoltés mettent en avant des chiffres éloquents : « Au total, le bureau de la réglementation et des élections de la sous-préfecture gère en moyenne 9 500 dossiers par an (dont 8 500 cartes nationales d’identité), le bureau des usagers de la route 4800 dossiers (dont 4100 cartes grises), le service des relations avec les collectivités locales 11 000 dossiers, l’action interministérielle une centaine de dossiers et les services de l’urbanisme 3000 dossiers. » Les élus se disent prêts à « engager un rapport de force » pour assurer le maintien de la sous-préfecture à Guebwiller.



Dans le genre argumentaire foireux on a rarement vu mieux .
Si on fait simplement quelques divisions on trouve que les 12 agents titulaires ont reçu 5249 usagers sur une année ce qui fait quand même à raison de 250 jours ouvrables 1,75 usager/jour par agent. Quant aux appels téléphoniques on arrive à 3,2 appels/jour par agent et pour les divers dossiers papiers 9,5 dossiers/jour par agent. On est loin du grouillement d'une ruche. Et encore avec « une amplitude des horaires d'ouverture deux fois plus importante qu'à Thann». Ouf !
« Des chiffres éloquents » comme disent les « révoltés ». En effet. On se demande s'ils ont seulement réfléchi un brin à ce qu'ils écrivaient pour sauver la sous-préfecture ? Avec de tels arguments l'avenir est encore plus sombre...

Paracetamol

mardi, avril 01, 2014



Le petite équipe du blog a mal à sa ville...


vendredi, mars 28, 2014

Vu dans la presse


On lit dans l"ALSACE de ce 27 mars
« Les salariés de l’entreprise Senerval, l’usine d’incinération d’ordures ménagères située route du Rohrschollen à Strasbourg, poursuivent leur grève qui a débuté vendredi dernier. À l’appel de la CGT, les grévistes revendiquent « de meilleures conditions de travail et des hausses de salaires ». Les salariés avaient déjà lancé, en mai de l’année dernière ( L’Alsace du 3 mai 2013), un mouvement de grève pour protester contre leurs conditions de travail. La CGT dénonçait à l’époque « les risques toxiques que le mauvais état des installations fait peser sur les salariés mais aussi sur la population ».
Le directeur de SENERVAL était jusqu'à il y a un mois et demi M Francis Kleitz.

jeudi, mars 27, 2014

Le bon élève de la classe




Belle soirée débat organisée hier soir par les DNA.
Le théâtre affichait complet avec même des spectateurs debout. C'est dire !
L'ambiance était bon enfant avec bien sûr les applaudissements et bronca des supporters de l'un ou l'autre camp. Débat intéressant aussi. Chacun bien sûr aura ses analyses.

On a trouvé M Kleitz fébrile et souvent dans les incantations (Y a ka, faut qu'on ; il suffit de ; moi je) et le Maire impérial, sourire en coin, montrant une fois de plus qu'il connaissait bien ses dossiers et les différentes problématiques de la ville.

Sans refaire la soirée, au titre des surprises on a entendu les critiques de M Kleitz contre CALEO avec l'affirmation du bien fondé de méthodes de son bon bon vieux temps à lui lorsqu' il prétend que c'est avec son téléphone de maire qu'il gérerait, lui, la société!!! Curieux pour un chef d'entreprise. Et Voegelin, le président de CALEO dans tout ça, il a fait quoi alors ?

Quand M Kleitz affirme que Denis ne connaît pas le fonctionnement des entreprises il a surtout montré lui tout au long de la soirée qu'il ne connaissait pas les attributions exactes d'un maire et encore moins la ville !

On a bien entendu aussi qu'il était d'accord avec la trame verte qu'il fallait « bien sûr » continuer. Que la gendarmerie bien sûr...
Noël bleu, « oui bien sûr » il faudra poursuivre mais «sans négliger les valeurs»!
Que les Dominicains c'était important mais qu'il fallait revoir quand même la subvention.
Qu'il trouverait, lui, et dans un beau déni de réalité, la manière de reprendre sa place à la COMCOM comme jadis. Qu'il n'était pas d'accord avec les récents propos de l'actuel président. ( «45 ans de diktat de Guebwiller »). M Kleitz, qui n'y a jamais mis les pieds, connaît sans doute mieux la COMCOM et l'état d'esprit des maires de la communauté que son président !
« L'aménagement du temps scolaire, oui bien sûr c'est une de nos priorités ». A quoi le maire de répondre, perfide, en faisant mine de consulter ses dossiers : «C'est curieux, je ne la trouve pas dans les 10 priorités de votre dernier tract»

Petit moment intéressant concernant le blog du parti socialiste (nous sommes ici flattés) qu'il trouve «indigne» ! Diable. A quoi le maire rappelle la publication de textes tout sauf délicats à son encontre entrant explicitement dans la campagne M Kleitz parus dans le non moins délicat mensuel régional HEBDI.

Bref M Kleitz se présente comme le sauveur d'une ville en perdition. Il sait tout, il peut tout, il va tout faire... M Kleitz est le bon élève de la classe.


NS

mercredi, mars 26, 2014

DEBAT PUBLIC



Les DNA organisent ce soir à 18h30 au Théâtre Municipal (rue des chanoines) un grand débat public opposant Denis Rebmann à Francis Kleitz.
Merci de venir nombreux soutenir notre candidat pour la poursuite du progrès de Guebwiller opposé à un candidat conservateur déclaré.

mardi, mars 25, 2014

Je me voyais déjà ...


Les résultats de dimanche font gloser et on trouve des relations et des analyses intéressantes dans les deux quotidiens locaux.
Nous y apportons une petite touche attendue, nous dit le compteur. Merci cher public !

Les résultats sont donc d'abord une claque magistrale pour William et Mme Dehestru.

19,08% pour le candidat d'un parti national soutenu et (télé) guidé par l'appareil UMP départemental dans une ville UNR-RPR-UMP depuis la nuit des temps, il n'y a pas de quoi pavoiser en effet. On a cru comprendre que William ne s'investirait pas personnellement dans la «nouvelle liste » (sic) d'union. On lui trouve l'air triste sur les photos. Pas terrible pour quelqu'un qui se disait si motivé au service de la ville. Reconnaissons que d'une certaine manière il «a fait le travail» là où le parti n'avait personne de présentable.

11,67% pour Mme Dehestru c'est un désastre pour quelqu'un qui vise le poste depuis tellement d'années et après tellement de tentatives sous tous les angles.
La voilà comme d'habitude à s'essayer d'entrer par la petite porte à défaut de la grande qui se refuse à elle depuis si longtemps. Reconnaissons sa constance et son courage dans l'adversité et même son exploit à constituer une liste en quelques jours. On l'aime bien Mme Dehestru. On la connaît si bien. Mais dans le fond on voit bien aussi que «sa» liste était d'abord une manière de sauver la face avec hypothétiquement une manière de se préparer l'avenir. Une liste leurre quoi. Sa fusion càd sa dissolution dans la «nouvelle liste» (re-sic) Kleitz lui permet d'obtenir la promesse d'un poste d'adjoint ! Merveille des Merveilles! Enfin une promesse, en cas de victoire ! N'exagérons pas quand même.
Comme toujours Mme Dehestru est obligée de se contorsionner pour arriver à ses fins.
Et comme toujours … Non, ne soyons pas cruel !


NS

jeudi, mars 20, 2014

Monsieur Kleitz ne dit pas tout. Une suite.

 
Nous portons à la connaissance de nos lecteurs deux articles parus il y a quelques mois dans la Braunschweiger Zeitung. Il y est question de BS-Energy et de M Kleitz.

Le premier daté du 12.09.2012 et signé Jörn Stachura évoque le départ de M Kleitz . «Vorstandschef Francis Kleitz verlásst BS.Energy».
Le second daté du 16.05.2013 signé Jörg Fiene «Gewineinbruch bei BS-Energy wird teuer»

On pourra aussi jeter un œil sur les commentaires qui suivent les deux articles. On aime bien celui-ci.
« Ja, super die Privatisierung hinterlässt nach Jahren nur noch Ruinen - die nachfolgenden Generationen müssen es zahlen. Pech gehabt. »

Est-il nécessaire de traduire ?

L'équipe du blog