Le calife ô Seigneur!va dispenser sous peu ses exploits diplomates et ses justes pensées aux sujets du royaume. Il a matière à dire à l'issue d'un sommet des grands des terres d'Europe passablement émus de l'état de la dette. Seigneurs, princes, vizirs tous craignaient banqueroute mais c'était sans compter les lumières de notre homme. Les choses vont au mieux.
Il va donc s'adresser à toutes les provinces pour éclairer le peuple de ses décisions sages. Toute la cour s'affaire pour préparer au mieux le spectacle royal qui se déroulera sur étranges lucarnes. Le calife va répondre grimé et en bel appareil aux questions adaptées de deux folliculaires. L'un a bonne habitude des choses de province et des petits métiers. S'il connait bien et juste les sabots de Corrèze il manque d'insolence et est ami du prince. L'autre, plus habile dans le verbe et alerte aux échanges, a défaut de savoir en choses financières. Il est bon, mon ami, que les dits du calife ne perdent pureté à insolentes charges et sage aussi que ceux qui assurent spectacle soient amis de la cour et des destins du maître.
L'entreprise porte risque. Le vizir en effet goûte peu ces lucarnes. Il en fait peu usage pour manque de bénéfice mais ne se dérobe pas dans la nécessité. Il s'agit surtout là de tailler dans les gueux !
Les pieux de Sarkozie retrouvent confiance. Le faiseur de paroles s'active en rhétorique... qui sera mise en vie par les talents du prince.
Note mon cher Mirza que je ne pourrai voir la chose étant pris à même heure par une autre accointance. Mais j'ai chargé espion de m'en faire relation.
Uzbek