jeudi, mars 28, 2013

Nouvelles d'en face (8)


La suppléante

Chez nos amis d'en face il y en a qui se mettent beaucoup à table en ce moment.

  Témoin la «suppléante d’Alain Grappe et membre du Conseil économique, social et environnemental d’Alsace» (sic)  qui «organisait» (re-sic)  avec deux autres un «déjeuner» sur  «le Conseil unique et la parité» avec  la bonne parole de  M Richert en personne à son menu.
 On pouvait  voir la même, la veille, en bout de table mais officielle celle-là, à la Cave Dîmière pour être mieux vue boire du regard les propos du président. La salle frémissait d'un océan de  têtes chenues d'où émergeaient ici et là celles des petits caciques conservateurs locaux ou récemment importés. Il y en avait des somnolents et on distinguait même la tête d'un élu socialiste de la banlieue mulhousienne! Bonne chance mon vieux!
  Le titulaire de la suppléante càd le maire d'Orschwihr tout le monde l'aura compris, était lui aussi à la table officielle … mais à l'autre bout! Diable! Quel sens donner  à cet éloignement?

  Il se raconte  que  rien ne va plus entre les deux. Ils s'évitent même ostensiblement. Celui-ci reprochant à celle-là d'être envahissante, de s'occuper de ce qui ne la regarde pas et de l'avoir embringué  à l'occasion sur des sujets foireux. Bref la suppléante  aurait cherché à instrumentaliser le titulaire  pour ses intérêts à elle qui voudrait tellement être maire de Guebwiller. Mais le titulaire qui a pris goût à la tàche ne l'entend pas de cette oreille!

  De revirements en trahisons le chemin de la suppléante est il est vrai d'une belle constance dans la méthode et les sinuosités.
  Sans remonter au déluge  on se rappellera  son union de circonstance avec une ex-adjointe UMP émérite, ses manoeuvres pour l'évincer du poste de candidate à la  suppléance, la brouille qui s'ensuivit jusqu'à la démission du conseil municipal de la mécontente. On savoure  aussi la saine harmonie qui règne dans les zones centristes de la vie politique guebwilleroise  quant aux labels et étiquettes. Sujet essentiel s'il en est. On se hait, on s'évite, on se côtoie pourtant …  C'est beau comme du Racine.
«J'embrasse mon rival mais c'est pour l'étouffer»
 William vous voilà prévenu!

  La suppléante a bien compris que la ville de Guebwiller ne s'offrira jamais à elle simplement, normalement par le contact populaire. Elle voit sa seule  issue dans les sphères politiciennes régionales où elle se meut en spéculations intellectuelles,  mondanités  et autres apparences courtisanes d'influences. Dans un tweeting forcené aussi qui, c'est bien connu, crée de vrais contacts!

  Pour les prochaines élections municipales on n'ose pas imaginer  un seul instant qu'elle se risque une nouvelle fois au coup de la suppléance ou pire à celui du faux nez  ce qui serait  «ma chère tout à fait inélégant».

Ou bien y pense-t-elle quand même, peut-être, un peu, un tout petit peu, juste un tout petit peu ?


A suivre