Nous avons découvert dans la
presse de ce matin avec curiosité la déclaration de candidature de
Mme Dehestru.
Avec elle rien n'est jamais
simple. Qu'on en juge.
Ainsi nous avons eu confirmation
de ce que nous savions déjà, à savoir qu'elle était en grande
discussion jusqu'à il y a peu avec deux listes de son bord
politique et qu'elle en était maintenant réduite au rôle de «
candidate dont personne ne veut ». La candidature en solitaire
à laquelle elle est bien obligée de se résoudre est bienaussi une
candidature par défaut.
La chose est savoureuse quand on
voit que celle qui voudrait faire du soi-disant « isolement »
du maire un cheval de bataille est bien, elle, dans un superbe
isolement voire une grande solitude. Et cela fait des années que
cela dure. On trouve aussi amusant que celui dont elle s'affichait
avec une belle constance la « suppléante » soutient lui
un autre candidat. Ah l'ingratitude !
On sent finalement dans ses
propos qu'elle n'a toujours pas accepté « sa » défaite
de 2008. Ce qu'elle semble ressasser comme une grande injustice. On
a envie de lui dire : « Voyons Madame Dehestru,
remettez-vous. Nous sommes en 2014 ! »
Comme deux autres bien connus
par ici, elle se prévaut de l'UDI. On a bien décrit les
manoeuvres et les coups des deux gaillards et aussi en contrepoint
ses manœuvres à elle pour obtenir une investiture sensée lui
rapporter des voix. On constate et ce n'est pas nouveau, que Mme
Dehestru ne paraît pas exister par elle même. Elle a toujours
besoin des autres, de cautions, de références, de poignées de
mains, de circonstances politiciennes pour avancer dans la vie
politique. C'est sans doute là son vrai drame politique.
A lire les déclarations
d'intentions, les priorités et son programme de ce dimanche on la
retrouve fidèle à elle même. En guise de programme un catalogue
de tous les arguments ou sujets d'actualité ou à la mode pour
« faire le buzz ».
Une forme smart de populisme
sans doute.
On ne se rappelle pas l'avoir
entendu protester quand le ministre Darcos avait préconisé
l'aménagement du temps scolaire et le retour à la semaine de 4
jours et demi. On ne se rappelle pas non plus l'avoir entendu
protester quand certains de ceux avec lesquels elle avait défilé
derrière la banderole anti mariage pour tous avaient fait traiter
la Garde des Sceaux de « guenon » par des enfants. Cela
aurait eu de la dignité.
Bref Madame Dehestru est là
comme en elle même. Beaucoup de choses l'intéressent mais dans le
fond certainement pas Guebwiller et les Guebwillerois
A défaut, et comme cela relève
des compétences de la Région, on pourra toujours compter sur elle
pour faire arriver le train jusqu'au fond de la vallée !
Alex