dimanche, janvier 26, 2014

Puisqu'il faut bien le dire...

 

Nous avons découvert dans la presse de ce matin avec curiosité la déclaration de candidature de Mme Dehestru.
Avec elle rien n'est jamais simple. Qu'on en juge.

Ainsi nous avons eu confirmation de ce que nous savions déjà, à savoir qu'elle était en grande discussion jusqu'à il y a peu avec deux listes de son bord politique et qu'elle en était maintenant réduite au rôle de «  candidate dont personne ne veut ». La candidature en solitaire à laquelle elle est bien obligée de se résoudre est bienaussi une candidature par défaut.

La chose est savoureuse quand on voit que celle qui voudrait faire du soi-disant « isolement » du maire un cheval de bataille est bien, elle, dans un superbe isolement voire une grande solitude. Et cela fait des années que cela dure. On trouve aussi amusant que celui dont elle s'affichait avec une belle constance la « suppléante » soutient lui un autre candidat. Ah l'ingratitude !

On sent finalement dans ses propos qu'elle n'a toujours pas accepté « sa » défaite de 2008. Ce qu'elle semble ressasser comme une grande injustice. On a envie de lui dire : «  Voyons Madame Dehestru, remettez-vous. Nous sommes en 2014 ! »

Comme deux autres bien connus par ici, elle se prévaut de l'UDI. On a bien décrit les manoeuvres et les coups des deux gaillards et aussi en contrepoint ses manœuvres à elle pour obtenir une investiture sensée lui rapporter des voix. On constate et ce n'est pas nouveau, que Mme Dehestru ne paraît pas exister par elle même. Elle a toujours besoin des autres, de cautions, de références, de poignées de mains, de circonstances politiciennes pour avancer dans la vie politique. C'est sans doute là son vrai drame politique.

A lire les déclarations d'intentions, les priorités et son programme de ce dimanche on la retrouve fidèle à elle même. En guise de programme un catalogue de tous les arguments ou sujets d'actualité ou à la mode pour « faire le buzz ».
Une forme smart de populisme sans doute.

On ne se rappelle pas l'avoir entendu protester quand le ministre Darcos avait préconisé l'aménagement du temps scolaire et le retour à la semaine de 4 jours et demi. On ne se rappelle pas non plus l'avoir entendu protester quand certains de ceux avec lesquels elle avait défilé derrière la banderole anti mariage pour tous avaient fait traiter la Garde des Sceaux de « guenon » par des enfants. Cela aurait eu de la dignité.

Bref Madame Dehestru est là comme en elle même. Beaucoup de choses l'intéressent mais dans le fond certainement pas Guebwiller et les Guebwillerois

A défaut, et comme cela relève des compétences de la Région, on pourra toujours compter sur elle pour faire arriver le train jusqu'au fond de la vallée !

Alex